styrol
Étymologie
modifier- (1842)[1] Probablement de l’allemand Styrol, terme forgé dès 1839 par l’apothicaire allemand Eduard Simon.
Attestations historiques
modifier- (1842)[1]
D’après Simon, on l’obtient en grande quantité en distillant le baume avec une dissolution de carbonate de soude; l’huile essentielle, le styrol, passe alors avec les vapeurs aqueuses. La cornue retient du cinnamate de potasse en dissolution dans le liquide, ainsi qu'une quantité considérable de résine.
— (Justus Liebig, Traité de chimie organique, tome 2, 1842, page 391)
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
styrol | styrols |
\sti.ʁɛn\ |
styrol \sti.ʁol\ masculin
- (Chimie) Styrène
Le styrax liquide est un mélange d’un hydrocarbure, le styrol ou cinnamène, pouvant exister également sous une forme solide (le métastyrol), d’acide cinnamique, d’acide benzoïque en petite quantité, d’une résine, la storésine, et de différents éthers, composés aromatiques dont le principal est la styracine ou cinnamate de cinnamyle.
— (Achille Herlant, Étude descriptive des médicaments naturels d’origine végétale, (Bruxelles), 1892, page 311)Le styrol lui-même peut être utilisé, ou bien peut être polymérisé à des degrés différents de dureté. Les différentes formes de styrols peuvent être utilisées en combinaison appropriée, et le type préféré est la variété dure normale, dénommée alpha-méta-styrol, tel que décrit par le brevet français no 597842, du 1er avril 1925.
— (« Perpectionnements relatifs aux procédés de fabrication de produits pibreux », Moniteur de la papeterie française et de l'industrie du papier : organe officiel du Syndicat des fabricants de papier et carton de France, 15 juin 1932, page 280)
Synonymes
modifier- essence de styrax liquide
- styrolène
- styrène (Plus courant)
Apparentés étymologiques
modifier- métastyrol (« polystyrène »)
- styrax
Traductions
modifierVoir aussi
modifier- styrène sur l’encyclopédie Wikipédia
Références
modifier- ↑ a et b Pierre de Menten de Horne, Dictionnaire de chimie: Une approche étymologique et historique, , Éd. De Boeck, Bruxelles 2013. , page 280., Références bibliographiques (pdf, 1.56 Mo)