surérogation
Étymologie
modifier- Du latin supererogatio (« action de donner en sus »), dérivé de supererogare (« donner en sus »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
surérogation | surérogations |
\sy.ʁe.ʁɔ.ɡa.sjɔ̃\ |
surérogation \sy.ʁe.ʁɔ.ɡa.sjɔ̃\ féminin
- (Religion) Ce qu’on fait de bien au-delà de ce qu’on est obligé de faire, ce qui n’est pas précisément d’obligation.
- Note : On ne l’emploie proprement qu’en parlant des obligations du christianisme ou de la profession religieuse.
Les préceptes sont d’obligation étroite, les conseils sont de surérogation.
Tout ce qui n’est point d’obligation est regardé comme œuvre de surérogation.
- (Par extension) Ce qu’on fait au-delà de ce qu’on a promis.
La quenouille nourrissait et consolait la moitié du genre humain : les femmes filaient dans les campagnes depuis le berceau jusqu'au tombeau. […]. Ce travail sédentaire, ce pain de surérogation sont supprimés : elles n'ont plus qu'à mourir.
— (Alphonse de Lamartine, Jacquard, 1853)
Dérivés
modifierTraductions
modifier- Anglais : supererogation (en)
- Breton : dreistdlead (br) masculin
- Croate : neobvezatnost (hr), neobaveznost (hr)
- Latin : supererogatio (la) féminin
Prononciation
modifier- (Région à préciser) : écouter « surérogation [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (surérogation), mais l’article a pu être modifié depuis.