Étymologie

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(XIVe siècle) Probablement issu du flamand wacharm, signifiant « alerte ».

Nom commun

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Singulier Pluriel
vacarme vacarmes
\va.kaʁm\

vacarme \va.kaʁm\ masculin

  1. Tumulte ; grand bruit.
    • Le feu des fusils Mauser commença ; ce fut un vacarme épouvantable dans lequel on percevait le ronflement des obus à la lydite, le crépitement des fusils Metford, les éclats des mitrailleuses boers et les sifflements des Mauser. — (Le Mémorial d’Aix, du 25 janvier 1900, page 1)
    • Les matches se disputaient au milieu d'un grand vacarme produit par les cris des parieurs comme les parties de chistera en Espagne. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil ; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Le fracas de l’orchestre leur arrivait, assourdissant. Par instants, les violons dominaient le vacarme qu’ils semblaient apaiser, caresser, contenir, mais le saxo, le piston, la clarinette et surtout la trompette […] se mettaient ensemble à mugir et à pétarader de telle sorte que personne ne parlait plus. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • Bazar et vacarme sont le même mot. Le mot persan bazar s’analyse en wescar. Le mot arménien vacarme se décompose en wahacarana. L’un et l’autre disent la rue marchande (mot à mot « l’endroit où on marche pour acheter », la ville). — (Pascal Quignard, La haine de la musique, Gallimard, 1996, collection Folio, page 268)
    • Elle lui avait demandé de cesser le vacarme à plusieurs reprises. Bien sûr, l'enfant avait continué de plus belle. — (Serge Dalla Piazza, L'angoise n'est pas la mort, Liège, Éditions Dricot, 2003, page 77)

Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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Références

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