Voir aussi : mens, men’s, -mens

Français modifier

Étymologie modifier

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Nom propre modifier

Nom propre
Mens
\Prononciation ?\

Mens \Prononciation ?\

  1. (Géographie) Commune française, située dans le département de l’Isère.
    • De plus, ce lieutenant habitait Mens, ce qui, si M. Barème n’était pas un plaisantin, obligeait le commandant à loger au moins à Grenoble, n’est-ce pas ? — (Jean Giono, Un roi sans divertissement, 1947)

Gentilés et adjectifs correspondants modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  • Cette page utilise des renseignements venant du site habitants.fr.

Voir aussi modifier

  • Mens sur l’encyclopédie Wikipédia  

Latin modifier

Étymologie modifier

De l’indo-européen commun *men-[1] (« pensée ») qui donne μένος, ménos (« esprit ») en grec ancien, mind en anglais, mintis en lituanien, paměť en tchèque, etc.

Nom propre modifier

Cas Singulier
Nominatif Mens
Vocatif Mens
Accusatif Mentĕm
Génitif Mentĭs
Datif Mentī
Ablatif Mentĕ

Mens \Prononciation ?\ féminin

  1. (Religion) Divinité président à l’intelligence, selon saint Augustin, De civitate Dei, 4, 21.
    • Quid necesse erat Opi deae commendare nascentes, deo Vaticano uagientes, deae Cuninae iacentes, deae Ruminae sugentes, deo Statilino stantes, deae Adeonae adeuntes, Abeonae abeuntes; deae Menti, ut bonam haberent mentem, deo Volumno et deae Volumnae, ut bona uellent; diis nuptialibus, ut bene coniugarentur, diis agrestibus, ut fructus uberrimos caperent, et maxime ipsi diuae Fructeseae; Marti et Bellonae, ut bene belligerarent, deae Victoriae, ut uincerent; deo Honori, ut honorarentur, deae Pecuniae, ut pecuniosi essent, deo Aesculano et filio eius Argentino, ut haberent aeream argenteamque pecuniam? — (Augustin, De civitate Dei, IV)
      Était-il besoin de recommander à la déesse Opis l’enfant qui naît, au dieu Vaticanus l’enfant qui vagit, à la déesse Cunina l’enfant au berceau, à la déesse Rumina l’enfant qui tète, au dieu Statilinus les gens qui sont debout, à la déesse Adéona ceux qui nous abordent, à la déesse Abéona ceux qui s’en vont ? Pourquoi fallait-il s’adresser à la déesse Mens pour être intelligent, au dieu Volumnus et à la déesse Volumna pour posséder le bon vouloir, aux dieux des noces pour se bien marier, aux dieux des champs et surtout à la déesse Fructesea pour avoir une bonne récolte, à Mars et à Bellone pour réussir à la guerre, à la déesse Victoire pour être victorieux, au dieu Honos pour avoir des honneurs, à la déesse Pécunia pour devenir riche, enfin au dieu Asculanus et à son fils Argentinus pour avoir force cuivre et force argent ? — (trad.)

Notes modifier

Augustin d’Hippone semble être le seul à avoir personnalisé le nom commun mens (« intelligence »).

Références modifier

  1. Julius PokornyIndogermanisches etymologisches Wörterbuch, 1959 → consulter cet ouvrage