chiner
Français modifier
Étymologie modifier
- (Verbe 1) (1753) De Chine, pays d’où provient le procédé.
- (Verbe 2) (1847) Probablement une altération d’échiner.
Verbe 1 modifier
chiner \ʃi.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Colorier différemment les fils de la chaîne avant de tisser une étoffe, de manière qu’il en résulte un dessin quand le tissage est terminé.
Dérivés modifier
Traductions modifier
Verbe 2 modifier
chiner \ʃi.ne\ transitif ou intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- (Intransitif, ou parfois transitif) Chercher des occasions (chiffonniers, brocanteurs).
- Quitte parfois le bureau en milieu d’après-midi pour aller s’occuper de sa trentaine de ruches ou chiner des poteries antiques. — (Site www.lepoint.fr)
- Il aimait chiner dans les brocantes pour retaper sa maison et la décorer dans un style traditionnel et ancien. — (Jacques Bellanger, Le Puzzle de Dan Alaric, 2010)
- Tout dans la salle, la vaisselle comme l’ameublement, avait été chiné chez des antiquaires et formait un mélange coquet et disparate de meubles copiés du dix-huitième siècle français, de bibelots Art Nouveau, de vaisselle et de porcelaine anglaises. — (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 64)
- [...] chiner, aller à la recherche des occasions et conclure de bons marchés avec des détenteurs ignorants [...]. — (Honoré de Balzac, Le Cousin Pons, 1847, chapitre XXIX, page 115 de l'édition Garnier)
- Critiquer sur le ton de la plaisanterie ironique.
- Mais, de ce moment, c’est la guerre entre les Plâtriers et les Panoyaux, parce que les ceusses de l’école des Panoyaux ont chiné nos croix qui sont pas si belles qu’à eux… — (Léon Frapié, La maternelle, Librairie Universelle, 1908)
- — D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça. C’est un excellent homme, qui a confiance en moi. Et je ne voudrais pas qu’on le chine : je l’aime beaucoup… Mais, de ma vie passée, je ne lui ai pas tout dit. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
- « Vous pouvez me chiner, allez ! » — (Elsa Triolet, Le premier accroc coûte deux cents francs, Les Amants d’Avignon, 1944, page 44)
- Marie-Lou avait été chic aussi, après tout. Elle ne l’avait pas trop chinée. — (Georges Simenon, Strip-tease, première partie, ch. 5, Presses de la Cité, 1958)
- (Argot) Faire la cour à une personne dans le but d’obtenir ses faveurs amoureuses.
Synonymes modifier
Chercher des occasions :
Critiquer :
Faire la cour :
Dérivés modifier
Traductions modifier
Prononciation modifier
- France (Vosges) : écouter « chiner [Prononciation ?] »
- France (Lyon) : écouter « chiner [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « chiner [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « chiner [Prononciation ?] »
Anagrammes modifier
→ Modifier la liste d’anagrammes
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (chiner), mais l’article a pu être modifié depuis.
Gallo modifier
Étymologie modifier
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Verbe modifier
chiner \ʃinø\ 1er groupe (voir la conjugaison) transitif (graphie ABCD)
Dérivés modifier
Références modifier
- Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes, 2007, 1000 pages, ISBN 978-2-90606464-5, page 163
- Atelier de gallo de la maison de retraite La Perrière, Dictionnaire / motier, Maison de retraite La Perrière → [version en ligne] / [pdf]
- C sur Contoudisou.com