Français modifier

Étymologie modifier

De violent avec la désinence -er.

Verbe modifier

violenter \vjɔ.lɑ̃.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Contraindre, faire faire par force.
    • […] madame d’Aiglemont sourit à l’espoir d’une prompte guérison, et n’opposa plus de résistance à la volonté de son mari, qui la violentait pour lui faire accepter les soins du jeune docteur. — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
  2. Exercer des violences.
    • On se demande si pour le plaisir de gagner un pari quelque grand qu’il soit, on a le droit de violenter des animaux qui ont, aussi bien que nous-mêmes, la conscience de la douleur qu’ils éprouvent et des mauvais traitements qu’ils reçoivent. — (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • Le coffre-fort ne veut pas être brutalisé, violenté ; il faut user de douceur avec lui, le caresser longuement. Une pince-monseigneur, un chalumeau ? Allons donc. Un petit air de flûte. Le charme opère. — (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 187)
  3. (En particulier) Violer une personne ou commettre une tentative de viol à son encontre[1].

Notes modifier

Certains puristes condamnent l’usage (déjà assez ancien) de violenter au sens de « violer ». Néanmoins, la plupart des dictionnaires actuels enregistrent ce sens.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Homophones modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier