Discussion:au jour d’aujourd’hui

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Thibaut120094 dans le sujet Tranchons

Faute ? modifier

L'expression exprime 3 fois la notion du jour. Au jour d'aujourd'hui n'est pas une faute de français, mais n'est pas nécessaire à la langue dans le sens où elle accentue exagérément l'idée de jour. Cela pourrait se traduire par "ce jour au jour de maintenant". Mais "au jour d'aujourd'hui " n'est pas très français il vaut mieux dire "aujourd'hui " ou "en ce jour " cela a une insistance tout aussi évoquante et quand on dit cela on parle en français.

"Aujourd'hui" est un mot à part entière, même si son étymologie traduit un pléonasme. En conséquence le mot en lui même n'en est pas un.

En revanche, l'expression "au jour d'aujourd'hui" est un pléonasme pur!

Son utilisation est justifiée par ceux-là même qui l'utilisent pour se rassurer en exprimant que "Cette locution vise à renforcer l’idée exprimée". Ceci est faux. Cette expression n'est pas française.

Je ne suis donc pas d'accord avec la description que je trouve ici. Je pense qu'il est nécessaire de préciser que "au jour d'aujourd'hui" ne doit pas être utilisé. [Je suis tout à fait d'accord avec ceci, mais pas avec le fait que le mot "aujourd'hui" comporte un pléonasme en soi, car cela comporterait plutôt la signification "au jour de ce moment" et moment n'est pas la même chose que jour- rodrigo]

Merci.

On doit être neutre, on ne doit donc pas écrire ça (c'est une opinion personnelle). Et il n'y a bien sûr pas de loi pour l'interdire. Alors, de quel droit vouloir imposer son opinion ? Tout ce qu'on peut ajouter, c'est l'avis de tel ou tel organisme (sans le prendre à notre compte), avec une référence vers le texte qui en parle. Lmaltier 27 octobre 2008 à 17:06 (UTC)Répondre
Je suis d'accord avec l'anonyme qui ouvre cette discussion : "au jour d'aujourd'hui" ne doit pas être utilisé. C'est une expression incorrecte, un pléonasme, comme il est très bien expliqué ci-dessus. Ou alors, si "au jour d'aujourd'hui" n'est pas un pléonasme à éviter, alors on peut sans crainte l'étendre à "au jour du jour d'aujourd'hui", et même "au jour du jour du jour d'aujourd'hui"... De plus, je ne pense pas que ceux qui l'utilisent y voient du registre familier. Au contraire, "au jour d'aujourd'hui" est selon moi souvent utilisé comme "de suite" à la place de "tout de suite", parce que le pauvre hère qui l'emploie s'imagine apporter une touche de langage plus soutenu à son verbe. Je le traite de pauvre hère parce qu'il se trompe lourdement. Sont-ils nombreux, les pauvres, à mettre un "au jour d'aujourd'hui" là où un "aujourd'hui" aurait parfaitement fait l'affaire, simplement parce que ça leur donne l'impression de paraître moins bouseux...
Pour les citations d'auteurs illustres sur ce sujet précis, il faut à ma connaissance se contenter de la contribution de Renaud Camus qui, dans son Répertoire des délicatesses du français contemporain, il me semble, fait un sort à cette pitoyable expression (et tord le cou au passage à deux ou trois autres horreurs fréquemment subies, telles que "c'est vrai que", "on va dire", ou encore, tiens, "de suite").
Arikel 24 mars 2009 à 20:14 (UTC)Répondre
En quoi être neutre implique de nier une faute de français? Il ne s'agit pas d'imposer son opinion, cette expression n'est pas correcte et l'argument disant qu'il n'y a pas de loi pour l'interdire et d'une bêtise affligeante. Au nom de la neutralité pourrait-on également accepter que le pluriel de "cheval" ne soit pas "chevaux" mais "chevals"?
Nous ne décrivons pas comment le français doit se parler, mais comment le français se parle effectivement, aujourd'hui (je n'ai pas dit au jour d'aujourd'hui, mais j'aurais pu). Dire que quelque chose est une faute de français est une prise de position, exactement comme dire sur Wikipédia le libéralisme (ou le monarchisme, le communisme, le socialisme, etc.) est une erreur serait une prise de position. Ce n'est pas neutre, surtout pour une locution largement utilisée. Nous devons rester neutres, c'est un impératif absolu, même si on a le droit de ne pas aimer une façon de parler. D'autres, comme l'Académie française, peuvent ne pas rester neutres et condamner une façon de parler largement répandue, mais pas nous.
J'ajoute que si le pluriel chevals était largement adopté par une grande partie des gens, il ne faudrait plus le considérer comme une erreur, peu importe ce que dirait tel ou tel organisme ou linguiste. Actuellement, c'est à considérer comme une erreur parce que seules les personnes qui apprennent le français, et le connaissent donc encore mal, emploient ce pluriel. Lmaltier 18 août 2009 à 16:25 (UTC)Répondre
Une citation de George Sand (qui l'emploie à de nombreuses reprises [1]) suffira-t-elle à clouer le bec à notre contradicteur ? Probablement pas, mais c'est sans importance. --Szyx (d) 18 août 2009 à 19:37 (UTC)Répondre
Peut-être que si, quand même... Ils n'ont pas conscience que le raisonnement qu'ils appliquent à au jour d’aujourd’hui s'applique tout autant à aujourd’hui, qu'ils ne songeraient plus à considérer comme incorrect... La langue évolue... Lmaltier 18 août 2009 à 19:50 (UTC)Répondre
Une erreur est une erreur, peu importe qui ou combien la commettent. J'imagine l'instituteur qui corrige les dictées de ses élèves et qui, sous pretexte que la majorité a fait la même faute, considère que ça n'en est pas une. Quant à la comparaison avec le libéralisme, communisme ou autres idéologies politiques, je ne vois pas le rapport. Il serait bien de comparer ce qui est comparable. Dans un cas on parle d'une langue avec ses règles et dans l'autre d'un concept, d'un courant de pensées.
Et nous n'avons à nous que le jour d'aujourd’hui. — (Lamartine, L'Homme, in Méditations poétiques). --Szyx (d) 19 août 2009 à 07:40 (UTC)Répondre

Pour information, on constate que l'expression est assez fréquente dans la presse africaine francophone (Algérie, Maroc, Togo, Cameroun, Guinée, etc.), proportionnellement plus que dans la presse française [2]. --Szyx (d) 19 août 2009 à 07:59 (UTC)Répondre

Ce n'est pas une citation qui rend cette expression correcte. Surtout que dans cette citation, en prenant en compte l'ensemble du poème, "jour" peut être compris comme une opposition à "nuit". Ce n'est pas non plus la fréquence d'utilisation de cette expression dans une quelconque presse qui la rend correcte.
Tu persistes à affirmer corps et âme qu'il s'agit d'une faute. Szyx a donné plusieurs exemples d'écrivains célèbres ayant utilisé cette expression. La fréquence sur Google n'est pas une référence, c'est vrai, mais les écrivains classiques, oui. C'est d'ailleurs sur leurs écrits que se sont créées les règles d'orthographe du français. As-tu des sources sûres indiquant qu'il s'agit d'une faute ? Pour l'instant, tu n'avances qu'une idée personnelle, et qui va à l'encontre des règles de tolérance établies ici. Tes arguments auraient plus de poids si tu indiquais sur quelle base tu te places. Chrisaix 19 août 2009 à 11:45 (UTC)Répondre
En cherchant sur Google Livres « "au jour d’aujourd’hui" faute », on trouve remarquablement peu de gens pour écrire que c'est une faute. Mais tout le monde est d'accord pour pléonasme, la question devient donc : un pléonasme est-il une faute ?
Un des principaux pourfendeurs de l'expression est Pierre Merle, Le français mal-t-à-propos, 2007 (le gras ci-dessous est de moi) :
Par son omniprésence, cet au jour d'aujourd'hui que l'on entend absolument partout et à longueur de conversations, de débats, de déclarations ou d'interviews, est un parangon en or brut véritable de l'«estropiade» contemporaine. D'extraction populaire, cette redondance barbaresque n'est pas nouvelle, mais son cas est intéressant dans la mesure où le cheminement est à la fois limpide et typique d'une forme d'«estropiade» qui semble, en ce début de XXIe siècle, remporter tous les suffrages. Un : la faute grossière à l'état brut. Deux : la préciosité s'en mêle. Trois : l'usage est admis.
Finalement, même lui admet que c'est admis  . --Szyx (d) 19 août 2009 à 13:02 (UTC) PS : la remarque sur le français d'Afrique était purement informative et ne tentait pas de démontrer quoi que ce soit.Répondre
Les pléonasmes sont généralement considérés comme des fautes. Néanmoins, de nombreux pléonasmes sont utilisés volontairement dans le langage courant. Le langage courant n'est pas le langage écrit. Il y a toujours eu dichotomie entre les deux. Nombre de mots en français (et même dans n'importe quelle langue) sont nés à la suite de fautes de prononciation. Il y a eu l'exemple de chat-huant il n'y a pas longtemps. Ces fautes sont devenues des fautes admises, et les mots l'ont été aussi. Pour la plupart des mots, il est impossible de retracer leur histoire exacte. Je ne pense pas que l'on sache d'où vient cette expression, ni comment elle a été créée. La seule chose dont on soit sûrs, c'est qu'elle est employée aujourd'hui, qu'elle l'a été aussi par de grands écrivains et qu'elle est une réalité. Le rôle du wiktionnaire n'est pas de juger la pertinence d'une expression, mais simplement de relater son existence. Que certains y voient une faute peut à la rigueur être mentionné, mais ça s'arrête là. Ce n'est pas à nous de prendre partie. Tout comme ce n'est pas à nous de juger les réformes de l'Académie de 1990, que beaucoup ici rejettent d'ailleurs. Nos idées personnelles, ainsi que celles de certaines personnes, aussi influentes soient-elles, n'ont pas leur place ici. Chrisaix 19 août 2009 à 18:03 (UTC)Répondre
Conserver très fort. Mglovesfun (disc.) 16 avril 2010 à 10:15 (UTC)Répondre

Pardon Béotien lambda d'avoir plagié votre nom. Mglovesfun, il faut choisir : "La seule chose dont nous sommes sûrs" ou "La seule chose dont on est sûr" mais pas "La seule chose dont on soit sûrs". Et prendre parti (comme le parti pris et non comme une partie de golf) Je ne suis pas une puriste mais "au jour d'aujourd'hui" me heurte aussi. Et ce ne sont pas les "bouseux", les paysans donc, qui l'emploient le plus. Je suis lasse d'entendre ce pléonasme dans la bouche des salariés placés au plus haut de la hiérarchie dans la société qui m'emploie (membres de la Direction : énarques ou anciens d'HEC) alors que l'expression est plus rare chez les "gens du peuple", les gens sans instruction, dont je fais partie. — message non signé de Béotienne lambda (d · c)

C'est Chrisaix qui écrit si mal, et non Mglovesfun. Le Wiktionnaire est un dictionnaire descriptif, pas un dictionnaire normatif. Mais on se doit de signaler que la locution au jour d’aujourd’hui est un pléonasme, et que certains en critiquent l'utilisation. L'idéal serait de donner une référence précisant qui se cache derrière ce « certains ». Stephane8888 23 novembre 2010 à 10:31 (UTC)Répondre

Bonjour! En effet, comme il a été rappelé ci-dessus, faites un tour sur le site de l'ACADÉMIE FRANÇAISE... Personnellement, je trouve ignoble cet ajout ou empilement de mots dont certains voudraient se servir pour faire croire qu'ils ont un langage soutenu. Je dis "beurk". Et je dis "arrêtez de faire les "lettrés" sur ce wikiMachin" ... Wi? Ki? PERSONNE! Il n'y a pas de vérité... Mais des références. L'Academie Française en est une... Alors, rendez-vous sur son site! EMPLOIS FAUTIFS! C'est mieux que de s'imaginer un emploi fictif d'académicien sur "WikiParleDeMoiAPartMoiIci?" (Désolé, je me suis lâché... Mais, j'aime pas ce "au jour [...]" que je n'ose d'ailleurs même pas écrire) Ruda39

Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer, et l’Académie française aussi. Tout comme vous avez le droit de trouver que telle doctrine politique est bonne ou est mauvaise, et que la Joconde est belle ou est moche. Mais, exactement comme sur Wikipédia, nous ne prenons pas position en tant que projet sur ces questions d’opinion ou de goût. Lmaltier (discussion) 4 mars 2016 à 07:05 (UTC)Répondre
Si l'Académie Française ne l'aime pas = c'est une faute. L'Académie française a quand même plus de décisions et d'expertise en matière de langue, que de petits wikipédiens. Une tautologie est une faute, comme un pléonasme est une faute de français.
L’Académie n’a pas l’autorité de décider ça, même si c’est ce qu’ils croient. Renard Migrant (discussion) 7 juin 2017 à 10:41 (UTC)Répondre

Utiliser la locution "Au jour d'aujourd'hui" est aussi ridicule que dire "une paire de deux" ou "monter en haut" voire "Personnellement, moi je..." ... et bien d'autres mais "Au jour d'aujourd'hui" doit être la pire expression de toute, qui me hérisse le poil dès que je l'entends, je suis navré de constater chaque jour la déchéance de la langue française notamment dans sa version parlée, même chez les plus érudits. Verrons nous de notre vivant la disparition du subjonctif ? — message non signé de 188.130.109.210 (d · c)

Quand on lit : la pire expression de toute, il est vrai que l’on peut s’inquiéter. — Unsui Discuter 15 mars 2018 à 17:29 (UTC)Répondre

Et aux jours d’aujourd’hui ? modifier

Quelqu'un peut-il expliquer pourquoi , sur Google Livres, on obtient

Que trouves-tu anormal ?
Par ailleurs, ne faudrait-il pas traiter le second comme une flexion du premier ?
--Szyx (d) 19 août 2009 à 12:28 (UTC)Répondre
Je me demandais si au pluriel c'est considéré comme un pléonasme bien que la littérature n'en parle pas. (ou parle de l'un en voulant parler des 2 ?)
Pour la flexion, il faudrait que les 2 aient le même sens. L'ont-ils ? --Béotien lambda 19 août 2009 à 12:38 (UTC)Répondre
Non, tu a raison. Dans ce cas il faut les mentionner réciproquement dans les articles (au moins dans homophones). --Szyx (d) 19 août 2009 à 12:50 (UTC)Répondre

« à ce jour » ? modifier

Je viens mettre mon grain de sel pour suggérer « à ce jour » sur la ligne de définition.
J’ai le sentiment que « à ce jour » présente le même genre d’emphase ou d’insistance que la locution « au jour d’aujourd’hui ». Par contre, je ne pense pas que « à ce jour » soit une locution adverbiale ; on peut construire assez librement des expressions adverbiales telles que « à cette heure », « à cette minute » ou « à ce minute même ».
Bonnes réflexions à tous. José (Jjackoti) 16 mars 2010 à 20:22 (UTC).Répondre

« à ce jour » ne me semble pas synonyme, il y a l'idée de bilan, de fin de quelque chose. Exemple :
« Depuis son origine jusqu'à ce jour. »
Mais oui, car on trouve aussi : « A ce jour, nous ne disposons pas de données statistiques valables nous permettant de répondre à », « A ce jour, nous ne disposons toujours pas d'une bibliographie », « A ce jour, nous avons déjà fait passer 140 hommes et 120 charges. ».   Stephane8888 1 mai 2012 à 08:34 (UTC)Répondre
"à ce jour" est synonyme, il veut bien dire au jour où nous vivons, et est conseillé en substitution par plusieurs professionnels. Bref, n'importe qui sur ce site, qu'il soit professionnel ou pas, se croit autorisé à dire ce qui est synonyme ou pas.

Autres petits ajouts: modifier

Voici les expressions correctes qui ont été détournées (il serait intéressant de savoir par quel mécanisme) pour ce pléonasmes dont nous parlons: "A ce jour", "A l'heure actuelle", "De nos jours", "Il est courant de...". 31.35.51.46 (d · c · b)

Justement, c'est bien dit dans la section "étymologie". 79.85.113.124 1 mai 2012 à 07:41 (UTC)Répondre
Je pense (mais ce n'est qu'une hypothèse) que la redondance est une manière d'insister, ou bien de gagner du temps pour réfléchir à ce que l'on va dire. Tout cela serait du ressort de la rhétorique. « Vous verrez que demain » au lieu de « demain », etc. Stephane8888 1 mai 2012 à 08:07 (UTC)Répondre

"Au jour d'aujourd'hui" ne me choque pas et vient de faire débat autour de ma table, 2 pour 2 contre. Si Lamartine s'en est servi alors que dire de plus. Mettre "au jour" devant "aujourd'hui" me semble un affirmation pressante et prégnante dans le temps, confirmant une appréciation et/ou la description d'une chose ou d'un événement passé non obsolète ou révolu. Qui a le droit d'interdire la pratique du français avec tel mot ou telle phrase ou tel pléonasme etc. Le français, avec son expression écrite ou orale, est une langue vivante et si l'on introduit du "franglais" alors pourquoi se permettre de juger comme faute l'expression "au jour d'aujourd'hui" ... ???? Cela me fait penser aux puriste mathématiciens ou physiciens qui disent que tant que l'idée n'est pas démontrée mathématiquement, elle n'a pas de valeur et que la philosophie n'a rien à voir dans les sciences ce qui est une erreur fondamentale car c'est à partir de la philosophie et de la pensée que sont nées les sciences. Il apparait "donc" (humour) que si nous n'admettons pas certaines tournures du langage populaire, snobinard ou culturel, nous en serions, "au jour d'aujourd'hui" (clin d'œil), au langage de "Néandertal" et nous aurions tous le même langage du nord au sud et de l'est à l'ouest ... — message non signé de 90.41.136.1 (d · c) du 11 décembre 2018 à 12:53

Tout à fait, et l’article ne dit pas que c’est interdit. Chacun est libre d’utiliser une tautologie. Stephane8888 11 décembre 2018 à 12:37 (UTC)Répondre

Nuance, pas seulement pléonasme modifier

Au jour d'aujourd'hui me semble se présenter dans deux usages particuliers au moins

  • connaissance provisoire, intermédiaire, pour ce que nous en savons jusqu'à présent, au stade actuel de notre connaissance;
  • à notre époque (pas réduite à un seul jour).

On pourrait dans les deux cas se contenter d'aujourd'hui, mais l'expression au jour d'aujourd'hui fait ressortir qu'on veut dire aujourd'hui avec une nuance, une connotation particulière. Je ne suis pas grand linguiste et sans doute je m'exprime mal, mais si l'expression permet de dire ou d'écrire pour exprimer quelque chose de plus qu'avec simplement aujourd'hui, pour souligner qu'on y met une nuance particulière, c'est un enrichissement de la langue, pas simplement tautologie, pléonasme condamnable… C'est bien un pléonasme, mais un pléonasme expressif, comme on peut en trouver d'autres bien acceptés. --DominiqueM (discussion) 27 juin 2019 à 10:26 (UTC)Répondre

On pourrait tenter de théoriser ça dans le langage de la pragmatique (que je ne connais qu'en amateur, par quelques lectures en curieux, pas en professionnel), du point de vue des règles conversationnelles (Grice?).

  • J'aurais pu dire «aujourd'hui»; cependant je dis «au jour d'aujourd'hui».
  • Nous savons l'un et l'autre que c'est une tautologie ou un pléonasme.
  • Nous savons l'un et l'autre que ça ne se fait pas.
  • Du fait que sachant cela je l'ai fait quand même, vous devez déduire que je veux vous faire sentir une nuance particulière.

Mon infraction consciente des règles de la communication est elle-même porteuse de message. Ceci vaut pour une infraction individuelle occasionnelle. Lorsque l'infraction est répétée par de nombreuses personnes, l'expression peut cesser d'être un événement pragmatique particulier pour devenir une expression consacrée porteuse d'une nuance ou connotation particulière. --DominiqueM (discussion) 27 juin 2019 à 10:38 (UTC)Répondre

Tranchons modifier

L’Académie française tolère l’expression, fin du débat. (Commentaire fait par l’IP 77.153.53.80 - 20 août 2019 à 13:23 (UTC))Répondre

Source. --Thibaut (discussion) 20 août 2019 à 14:28 (UTC)Répondre
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