Voir aussi : Rhénus

Latin modifier

Étymologie modifier

L’aspiration du [r] initial est commune aux langues celtiques → voir rheda et Rhodanus et grecque ancienne → voir rhéo-. À comparer avec le latin rivus (« rivière »), ou encore Rha (« Volga »), issu du grec ancien. En grec ancien, on trouve la forme Ῥῆνος Rhễnos.

Nom propre modifier

Cas Singulier
Nominatif Rhenus
Vocatif Rhene
Accusatif Rhenum
Génitif Rhenī
Datif Rhenō
Ablatif Rhenō

Rhēnus \ˈɾʰeː.nus\ masculin

  1. (Géographie) Rhin, fleuve entre la Gaule et la Germanie.
    • a Scaldi incolunt [texero] Texuandri pluribus nominibus, dein Menapi, Morini ora Marsacis iuncti pago qui Gesoriacus vocatur, Britanni, Ambiani, Bellovaci, Bassi. introrsus Catoslugi, Atrebates, Nervi liberi, Veromandui, Suaeuconi, Suessiones liberi, Ulmanectes liberi, Tungri, Sunuci, Frisiavones, Baetasi, Leuci liberi, Treveri liberi antea et Lingones foederati, Remi foederati, Mediomatrici, Sequani, Raurici, Helveti, coloniae Equestris et Raurica. Rhenum autem accolentes Germaniae gentium in eadem provincia Nemetes, Triboci, Vangiones, in Ubis colonia Agrippinensis, Guberni, Batavi et quos in insulis diximus Rheni. — (Pline, Naturalis Historia, IV, 106)
      A l'Escaut, l'extérieur est habité par les Toxandres, divisés en plusieurs peuplades; puis viennent les Ménapiens, les Morins, les Oromansaques, attenants au bourg appelé Gessoriacum (IV, 30); les Bretons, les Ambianiens, les Bellovaques ; dans l'intérieur, les Catusiuges, les Atrébates, les Nerviens, libres ; les Véromanduens, les Suécons, les Sassions, libres; les Ulmanètes, libres; les Tongres, les Sunuques, les Frisiabons, les Betases, les Leuciens, libres; les Trévères, libres auparavant, alliés maintenant; les Lingons, alliés; les Rèmes, alliés; les Médiomatriques, les Séquanes, les Rauriques, les Helvétiens: colonies, Équestris et Raurica ; sur le Rhin, peuplades germaniques habitant la Gaule Belgique : les Némètes, les Triboques, les Vangions; puis les Ubiens, la colonie d'Agrippine (Cologne), les Gubernes, les Bataves, et ceux dont nous avons parlé à propos des îles du Rhin.
  2. (Géographie) Reno, affluent du .
    • CCC p. a fonte addens meatu duo de LXXXX nec amnes tantum Appenninos Alpinosque navigabiles capiens, sed lacus quoque inmensos in eum sese exonerantes, omni numero XXX flumina in mare Hadriaticum defert, celeberrima ex iis Appennini latere Iactum, Tanarum, Trebiam Placentinum, Tarum, Inciam, Gabellum, Scultennam, Rhenum, Alpium vero Sturam, Orgum, Durias duas, Sesitem, Ticinum, Lambrum, Adduam, Ollium, Mincium. — (Pline, Naturalis Historia, III, 118)
      Il a 388.000 pas de sa source à son embouchure, y compris 88.000 pour les sinuosités. Non seulement il reçoit des rivières navigables descendant des Apennins et des Alpes, mais encore il sert d'écoulement à des lacs immenses. Le nombre des rivières qu'il mène à la mer Adriatique est de trente en tout ; les plus célèbres sont, venant des Apennins, le Tanare, la Trébie, qui traverse le Placentin, le Tarus, l'Incia, le Gabellus, la Scultenna, le Rhénus; venant des Alpes, la Stura, l'Orgo, les deux Duria, le Sessitès, le Tésin, le Lambrus, l'Adda, l'Oglio, le Mincio.

Synonymes modifier

Dérivés modifier

Prononciation modifier

Voir aussi modifier

  • Rhenus sur l’encyclopédie Wikipédia (en latin)  

Références modifier