« petite mort » : différence entre les versions

:''(Sens 1)'' {{siècle|XVI}} À l'époquel’époque d’Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, on désigna alors l’orgasme comme une petite mort de par le court évanouissement ou les frissons qu’il peut provoquer.<ref>[http://www.linternaute.com/expression/langue-francaise/6497/la-petite-mort/ internaute.com]</ref>.

:''(Sens 3)'' Locution utilisée en 1937 par [[:{{w:Georges Bataille|Georges Bataille]]}} dans ''[[:{{w:Madame Edwarda|Madame Edwarda]]}}'' pour désigner l’orgasme. {{?||fr}}

# {{figuré|fr}} {{vieilli|fr}} Fait d’d’avoir [[avoir froid dans le dos]], d’avoir des [[frissons]].

#* ''De l’entendre, ça me donne la '''petite mort''', — {{incise|répondit Le Moussu —}} le froid me cole dans le dos comme une fontaine.'' {{source|Hector {{pc|France}}, ''La vierge russe ; La mort du czar'', Paris : H. Geffroy, 1894, page 1555}}

#* ''Depuis ce temps-là, il y avait presque tous les soirs à la maison des batteries si enragées que ça nous en donnait la '''petite mort''', à moi et aux deux garçons avec qui je couchais [...…].'' {{source|Eugène {{pc|Süe}}, ''Les mystères de Paris'', 2{{e}} partie, Paris : C. Gosselin, 1843-1844, page 277}}

#* ''On peut y voir aussi la représentation de la condition humaine entre deux morts : la « '''petite mort''' » de l’acte d’amour d’où renaît la vie et la seconde mort, la mort réelle, d’où l’on ne revient plus et par laquelle on disparaît définitivement.'' {{source|Jean-Marie {{pc|Nicolle}}, ''L’indispensable en culture générale'', 2008}}