« samsarâ » : différence entre les versions

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#* ''Là donc où, dans la spéculation précédente du binôme âtmâ-'''samsarâ''' — c’est-à-dire Moi immuable, surnaturel, et courant du devenir — se trouvait au premier plan le premier terme, c’est-à-dire le sens de l’âtmâ, l’enseignement, qui sert de point de départ à l’ascèse bouddhique, met, au contraire, en relief, presque exclusivement, l’autre terme, le '''samsarâ''' et la conscience qui lui est liée.'' {{source|{{nom w pc|Julius|Evola}}, ''La doctrine de l’éveil, essai sur l’ascèse bouddhiste'', éditions Adyar, 1956, page 89}}
#* ''C'est cette chaîne sans fin de causes et d'effets qui porte le nom de « '''Samsarâ''' » : « la Roue de la naissance et de la mort ».'' {{source|Frida {{smcp|Wion}}, ''Les Symboles de la Chine'', Le Courrier du Livre, 1970, page 134}}
#* ''Ce processus naturel et continu me semble culminer en Grèce, avec la formulation de l’immortalité de l’âme platonicienne, versant philosophique des mystères, et, surtout, à l’horizon –3000, avec à l’Est le '''''samsarâ'''''.'' {{source|Pierre {{smcp|Chaunu}}, ''La Liberté'', 1987}} {{note}} L'auteur, aujourd'hui décédé, employait habituellement soit ''samsara'', soit ''samsâra'', la forme ''samsarâ'' est donc probablement une faute de frappe.
#* ''Pour échapper au '''samsarâ''', le cycle infernal de la réincarnation, il fallait vivre en se consacrant à l’étude et mourir en état de grâce. C’est ce que permettait la pratique du yoga.'' {{source|Véronique {{smcp|Aïache}}, ''L’art de la quiétude : Ces chats qui nous apaisent'', Flammarion, 2017}}
#* ''Il était suffisamment conscient du caractère insolite de ce genre de mémoires puisqu’il fait précéder ses narrations de cet avertissement préliminaire : <br>« Comme si les illusions du '''samsarâ''' n'étaient pas suffisantes <br>Mon esprit borné est en outre attiré par les visions les plus illusoires. […]. »'' {{source|Roland {{smcp|Barraux}}, ''Ngawang Lobsang Gyatso 1617-1682'', chapitre 5 de : ''Histoire des Dalaï-Lamas: Quatorze reflets sur le Lac des Visions'', Albin Michel, 2013}}
#* ''Rayonnant à partir du pied de l'Himalaya, la charge des vivants est confiée à la nature, la vie foisonnante alentour confie l’âme à la roue sans fin de la vie, le '''samsarâ''', mais il faut bien constater que les ''homines'' comme vous et moi encore vivants ont mal conservé le souvenir des vies antérieures modestes ou triomphantes.'' {{source|Pierre {{smcp|Chaunu}}, en ouverture de ''Luther et la Réforme: Du Commentaire de l’''Épitre aux Romains'' à la ''Messe allemande, sous la direction de Jean-Marie Valentin, éditions Desjonquères, 2001}} {{note}} L'auteur, aujourd'hui décédé, employait habituellement soit ''samsara'', soit ''samsâra'', la forme ''samsarâ'' est donc probablement une faute de frappe.
#* ''La doctrine communément admise de la transmigration ('''samsarâ''') explique par les traces qu’ont laissées les actes passés (karman) dans l’individualité psychique la nécessité pour cette individualité de transmigrer après la mort, d’un corps dans un autre corps, où elle actualise les tendances accumulées dans les vies précédentes.'' {{source|Roger {{smcp|Cellier}}, ''L’Homme face au paranormal'', éditions Publibook, 2008, page 35}}
 
===== {{S|note}} =====
: Il existe plusieurs façons de transcrire ce mot. Le système de [[romanisation]] le plus couramment utilisé, [[IAST]], propose la forme [[saṃsāra]] mais l’usage en français est fluctuant, même au sein des écrits d’un même auteur. Contrairement à ''[[samsâra]]'', ''samsarâ'' place le diacritique indiquant l’allongement vocalique à un emplacement qui n’est pas celui dans la langue d’origine : le "a long" ('''â''') n’est pas positionné sur la même syllabe qu’en sanskrit.
: Il existe même des ouvrages dans lesquels différentes graphies coexistent, comme par exemple chez Pierre Chaunu qui utilise soit ''samsara'', soit ''samsarâ'' ; ce qui indique bien que l'orthographe du mot est encore mal fixée.
 
==== {{S|variantes orthographiques}} ====