« libertin » : différence entre les versions

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# {{histoire|fr}} Personne qui s’écarte volontairement des règles imposées par la [[morale]] de son temps et de son milieu.
#* ''Il y a plus : non-seulement ce '''libertin''' abandonne sa foi sans raison , mais ce qui doit vous paraître plus étrange, il l'abandonne contre la raison, et malgré la raison ; […].'' {{source|« ''Sermon pour le mercredi de la première semaine : Sur la religion chrétienne'' », dans les ''Œuvres de [[w:Louis Bourdaloue|Bourdaloue]]'', tome 1 (Avent - Carême - Dominicales), chez Firmin Didot frères, fils & Cie, 1865, p. 217}}
#* ''N. est un '''libertin''', il raille les choses saintes, et il mange du lard en Carême.''
#* ''Les '''libertins''' et les esprits forts de la société du Temple.''
#* ''Depuis 1661 (…) jusqu’à sa mort, en 1703, Saint-Évremond ne connut guère d’autre occupation que d’être '''libertin''' : aussi eut-il le temps de devenir le '''libertin''' type, le '''libertin''' par excellence. (…) Il ne trouvait point de science qui touchât les honnêtes gens, hors la morale, la politique et les belles-lettres : attitude rétrograde à une époque où la science allait soutenir et compléter l’œuvre de la philosophie ; où celui qui restait en dehors de la science, risquait de rester en marge de la vie. (…) Il était épicurien, estimant que, de toutes les opinions des philosophes concernant le souverain bien, il n’y en a point qui paraisse aussi raisonnable que celle d’Épicure. Il voulait vivre selon la nature, et si, à vrai dire, il ne savait pas très bien ce que c’était que cette nature, il s’entendait à merveille à vivre douillettement. '' {{source|Paul Hazard, ''La Crise de la conscience européenne'', 1935}}
#* ''Le '''libertin''' (du latin ''libertinus'', « affranchi »), avant d’être un jouisseur, est un ''libre penseur'', un homme qui s’est émancipé de la tradition, de toutes les idées reçues, un ''individu'' qui exerce souverainement son libre-arbitre, en réévaluant tous les savoirs à l’aune de sa propre raison.'' {{source|{{w|Olivia Gazalé}}, ''Je t’aime à la philo'', Robert Laffont, Paris, 2012, p. 172}}