« philologue » : différence entre les versions

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=== {{S|nom|fr}} ===
{{fr-rég|fi.lɔ.lɔɡ}}
'''philologue''' {{pron|fi.lɔ.lɔɡ|fr}} {{mmf}}
# [[grammairien|Grammairien]], spécialiste des textes anciens (et moins souvent, de textes modernes ou récents), de leur [[établissement]] et de leur [[transmission]].
#* ''Un mot pour les '''philologues'''. — Il y a des livres si précieux et si royaux que des générations entières de savants ont leur utilité si, grâce à leur labeur, ces livres sont conservés purs et intelligibles […].'' {{source|{{nom w pc|Friedrich|Nietzsche}}, ''Le Gai Savoir'' (I, 102), 1882, trad. Albert, 1901}}
#* ''On néglige aujourd’hui de s’apercevoir combien Luther avait la vue courte […]. Son œuvre, sa volonté de reconstitution de cette œuvre romaine, sans qu’il le voulût, sans qu’il le sût, ne fut que le commencement d’une œuvre de destruction. […] Il livra les livres sacrés à tout le monde, de telle sorte qu’ils finirent par tomber entre les mains des '''philologues''', c’est-à-dire des destructeurs de toute croyance qui repose sur des livres.'' {{source|{{nom w pc|Friedrich|Nietzsche}}, ''Le Gai Savoir'' (V, 358), 1882, trad. Albert, 1901}}
#* [Fauriel] ''En ce qui concerne l’étude de la langue grecque vulgaire, il avait dû rechercher avec ardeur les documents nécessaires : les chants et les récits du peuple. C’est de cette étude que son livre est sorti. « Le long ''Discours préliminaire'' et les commentaires qui précèdent les textes ne laissent aucun doute sur le soin que Fauriel apporta à ce travail de '''philologue''', d’exégète et d’historien. Établir les textes sur des copies souvent incorrectes où l’on avait figuré la prononciation, conserver cependant la saveur des dialectes particuliers et respecter les idiotismes était déjà une tâche difficile. »'' (J.-B. Galley, ''Claude Fauriel, membre de l’Institut, 1772-1844'', Saint-Étienne, 1909, pp. 285-286.) [Note de Jovanović] {{source|Vojislav Mate {{petites capitales|Jovanović}}, ''« La Guzla » de Prosper Mérimée'', 1911}}
#* ''Les '''philologues''' qui affirment l'identé {{SIC}} <!--SIC : coquille dans l’original : il faut lire identité . Ne pas modifier, surtout si ça vous démange de le faire !--> du slovaque et du tchèque, se sont laissé tromper par les analogies superficielles , parce qu’ils ont eu le tort de n'étudier que la langue écrite qui, depuis le {{siècle2|XV}} siècle , est le tchèque […].'' {{source|{{nom w pc|Ernest|Denis}}, ''La Question d’Autriche ; Les Slovaques'', Paris, Delagrave, 1917, in-6, p.page 97}}
#* ''Tel vénérable '''philologue''', habité par un trouble fort peu grammatical, avoue sa stupéfaction devant la simultanéité des liaisons entretenues par Nijô, qui vient démentir de si flagrante manière « la fidélité naturelle de l’âme féminine ».'' {{source|{{nom w pc|Dame|Nijō}}, ''{{w|Towazugatari|Splendeurs et misères d’une favorite}}'', traduit par Alain {{petites capitales|Rocher}}, édition Picquier, 2004, page 8}}
#* ''Puis, j’étais désespéré de ne rien comprendre aux paroles qui résonnaient dans l’air. C’était pour un '''philologue''' une humiliante épreuve.'' {{source|{{w|Anatole France}}, ''Le crime de Sylvestre Bonnard'', Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, p.page 44.}}
#* ''Tantôt, c’est une date qu’il faut chercher, tantôt un lieu qu’il importe de déterminer précisément ou quelque vieux terme dont il est intéressant de connaître le vrai sens. Des mots ? — Eh ! oui, des mots. '''Philologue''', je suis leur souverain, ils sont mes sujets, et je leur donne, en bon roi, ma vie entière.'' {{source|{{w|Anatole France}}, ''Le crime de Sylvestre Bonnard'', Calmann-Lévy ; éd.éditions Le Livre de Poche, 1967, p.page 161.}}
 
==== {{S|apparentés}} ====
* [[philologie]]