« quarantaine » : différence entre les versions

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#* ''La Girafe destinée au roi de France fut embarquée pour Marseille sur un bâtiment Sarde : elle eut à souffrir quelques mauvais temps ; néanmoins elle se remit très-promptement ; et près avoir satisfait, elle et ses serviteurs, aux lois de la '''quarantaine''', elle-même entra dans Marseille le 14 novembre 1826.'' {{source|{{w|Étienne Geoffroy {{pc|Saint-Hilaire}}}}, ''{{ws|Quelques Considérations sur la Girafe}}'', 1827}}
#* ''Arrivés devant Barcelone, la [[junte]] de santé, bête comme elles le sont toutes, annonça aux voyageurs qu’ils feraient une '''quarantaine''' de dix jours, excepté Sevilla, dont la présence était trop désirée pour que les lois sanitaires lui fussent applicables.'' {{source|{{w|Prosper Mérimée}}, ''Lettres d’Espagne'', 1832, rééd. Éditions Complexe, 1989, page 55}}
#* ''– Sa sœur est morte cette après-midi et nous sommes venus la jeter dans ce coin, car ces messieurs des infirmeries enterrent tous les morts qu’ils trouvent. Mais, s’ils vous attrapent, ils vous emmènent aux '''quarantaines'''. C’est pourquoi je me suis caché quand ils sont passés, et, tout de suite après, vous m’êtes tombé dessus.'' {{source|{{nom w pc|Jean|Giono}}, ''Le hussard sur le toit'', 1951, réédition Folio Plus, page 245}}
# {{par ext|fr}} [[isolement|Isolement]], [[exclusion]] [[forcée]].
#* ''Mais voilà que personne de la classe ne me parlait plus, les élèves m’avaient mise en '''quarantaine'''.'' {{source|{{nom w pc|Léon|Frapié}}, ''Le petit poète'', dans ''Les contes de la maternelle'', 1910, éditions Self, 1945, page 241}}