« fille » : différence entre les versions

: Le mot latin se prononçait d’abord {{pron|ˈfi.li.a|fr}}. Dès le {{siècle2|I}} siècle, le {{pron|i|la}} placé entre le {{pron|l|la}} et le {{pron|a|la}} final est devenu un [[yod]] qui a modifié la prononciation en {{pron|ˈfi.lja|fr}}. Puis ce yod s’est combiné au {{pron|l|la}} pour donner {{w|consonne spirante latérale palatale voisée}}, ou «&nbsp;l palatal&nbsp;», résultant en la prononciation {{pron|ˈfi.ʎa|fr}}. Ce phonème {{pron|ʎ|fr}} a été maintenu en français jusqu’à la fin du {{siècle2|XIX}} siècle. Dans son dictionnaire, {{w|Émile Littré}} fait de nombreuses [[mise en garde|mises en garde]] visant à maintenir ce phonème, ce qui prouve qu’il était en train de disparaitre et d’évoluer en yod {{R|Cerquiglini}}<ref>{{R:Littré}}</ref>.

 

#* ''Nous autres jeunes '''filles''' françaises, nous sommes livrées par nos familles comme des marchandises, à trois mois, quelquefois fin courant.'' {{source|{{Citation/Honoré de Balzac/Modeste Mignon/1855}}}}

#* ''On ne pouvait voir de '''fille''' plus fraîche, plus riante ; elle était blonde, avec de beaux yeux bleus, des joues roses et des dents blanches comme du lait ; elle approchait de ses dix-huit ans ; […].'' {{source|{{w|Erckmann-Chatrian}}, ''[[s:Histoire d’un conscrit de 1813/1|Histoire d’un conscrit de 1813]]'', J. Hetzel, 1864}}