Étymologie

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(fin XIIe siècle) Dérivé verbal de coude, avec le préfixe a- ; → voir accoter[1].

accouder \a.ku.de\ 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’accouder)

  1. (Pronominal) S’appuyer du coude.
    • Du zinc, où nous nous tenions accoudés, on découvrait à droite la perspective d'un pont et d'une partie des quais […]. — (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Tout, autour de moi, s’est écroulé en ténèbres. Au milieu de ce noir, je me suis accoudé sur ma table ronde, que la lampe ensoleille. — (Henri Barbusse, L’Enfer, Éditions Albin Michel, Paris, 1908)
    • Autour d’une table, un groupe d’hommes étaient rassemblés, et une femme de trente à trente-cinq ans s’accoudait sur le comptoir. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 385 de l’édition de 1921)
    • Durtal aboutissait à une terrasse dominant la ville et il s’accoudait à une balustrade de pierre grise, sèche, trouée […]. — (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
  2. (Transitif) (Littéraire) Faire s’accouder.
    • La créature qui parlait était magnifiquement belle, belle à la façon de ces éphèbes de l’Italie du xviesiècle que Raphaël accoude dans le songe immortel de la jeunesse, et dont la tendresse et la pureté de lignes montrent comme une fleur de beauté mâle, comme l’adolescence d'un Dieu. — (E. et J. de Goncourt, Charles Demailly, 1860, p. 180)

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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