Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif) Du latin aulicus (« princier, de cour »).
(Nom) De aula (« salle »), parce que cet acte se faisait dans la grande salle de l’archevêché de Paris.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
aulique auliques
\o.lik\

aulique \o.lik\ masculin et féminin identiques

  1. (Histoire) Relatif à une cour, une aula.
    • En 1642, le duc de Saxe-Weimar l’appela [Nicolas Zapf] à sa cour, et l’y fixa en lui donnant avec le titre de conseiller ecclésiastique de sa maison celui de prédicateur aulique, auquel bientôt il joignit ceux de surintendant, d’assesseur du consistoire général, et de pasteur des églises de Saint-Pierre et de Saint-Paul. — (Joseph-François Michaud, Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, tome 52, 1828)
    • Ce dernier [Jean Dorat] en a bien besoin car, après avoir rejeté le carcan aulique, il est à la limite de l’indigence. — (Jean-Claude Polet, Patrimoine littéraire européen, tome 7, page 599, 1995)

Dérivés modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
aulique auliques
\o.lik\

aulique \o.lik\ féminin

  1. (Vieilli) Soutenance pour devenir docteur en théologie, débutant par une harangue du chancelier de Notre-Dame.
    • Olympia, en effet, ressemble beaucoup à une jeune fille : elle lève et baisse les yeux ; un mouvement de montre palpite à son côté à la place du cœur ; elle peut répondre à quelques questions modérées sur la température ; placée devant un piano, elle exécute sa sonate comme une aulique ; […] — (Coppélia (1870), le ballet de Saint-Léon vu par Théophile Gautier, www.forum-dansomanie.net)

Prononciation modifier

Références modifier