Français modifier

Étymologie modifier

Composé de à et de prune, par ellipse pour : à la saison des prunes. L’expression ne s’emploie plus guère qu’avec un nombre d’années.

Locution adverbiale modifier

Invariable
aux prunes
\o pʁyn\

aux prunes \o pʁyn\

  1. (Vieilli) L’été dernier ou l’été prochain.
    • Pour ce qui est de mon âge, je vais avoir quarante-cinq ans... aux prunes ; [...]. — (Octave Feuillet, Le Cheveu blanc, in Scènes et comédies, Michel Lévy frères, Paris, 1857, page 55)
  2. (Par extension) Prochainement ou récemment, indépendamment de la saison.
    • D’autant plus que Monseigneur le comte de Paris, soixante-dix-huit ans aux prunes, c’est-à-dire beaucoup plus jeune qu’Antoine Pinay, est toujours en réserve. — (Gabriel Macé, La cohabitation ? C’est bien parti dans la Maison de France, in Le Canard enchaîné, n°3 410, 5 mars 1986, page 8)
    • Comment cet automobiliste, 80 ans aux prunes, a réussi à passer à travers les mailles du filet aussi longtemps. Voilà 21 ans qu’il roule, dans les monts du lyonnais, sans vignette du contrôle technique sur son pare-brise. — (L’octogénaire roulait sans contrôle technique depuis 21 ans, leprogres.fr, 17 septembre 2020)
    • Une vieille loutre, aussi. Cinquante millions d’années aux prunes ! Elle barbotait dans les marécages de l’éocène, comme nous dans le bassin d’Arcachon. — (Toulouse. Des baleines à pattes au pays des momies, ladepeche.fr, 4 octobre 2022)

Références modifier