bluter
Étymologie
modifierVerbe
modifierbluter \bly.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Passer au blutoir, pour séparer la fine farine du son.
On conçoit donc que partout où l'on vise à fabriquer le pain économiquement on s'efforce de réduire le taux du blutage ; c'est ainsi que, dans les manutentions militaires, la farine de blé tendre est blutée à 15 p. 0/0 et celle de blé dur à 5 p. 0/0.
— (M. E. Millon, « De la proportion d'eau et de ligneux contenue dans le blé et dans ses principaux produits », dans les Mémoires de la Société royal des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, année 1847, part. 1, Lille : Imprimerie de L. Danel, 1847, page 23)Mais le jour qui blutait sa poudre d’or au travers des rideaux, lui montra son visage bleui par les meurtrissures des nuits.
— (Joris-Karl Huysmans, Marthe, histoire d’une fille, 1877)Je compris que c’était un grand méditatif, et le soupçonnai d’avoir été bluté dans le moulin de l’adversité.
— (Herman Melville Vareuse-Blanche)
Dérivés
modifierVocabulaire apparenté par le sens
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « bluter [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « bluter [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifierRéférences
modifier- ↑ « bluter », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage