botte à l’écuyère

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser)  Composé de botte et de à l’écuyère.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
botte à l’écuyère
\bɔt‿a l‿e.ky.jɛʁ\
ou \bɔt‿a l‿e.kɥi.jɛʁ\
bottes à l’écuyère
\bɔt‿a l‿e.ky.jɛʁ\
ou \bɔt‿a l‿e.kɥi.jɛʁ\

botte à l’écuyère \bɔ.t‿a l‿e.ky.jɛʁ\ ou \bɔ.t‿a l‿e.kɥi.jɛʁ\ féminin

  1. (Cavalerie) Haute botte souple, à revers
    • Dès que cet homme, vraiment admirable eut appris ce qu'on attendait de lui, il manda incontinent un exempt, preste gaillard en bottes à l’écuyère, auquel il glissa à l’oreille deux mots […] — (Nicolas Gogol, Les âmes mortes, 1842 ; traduction de Henri Mongault, 1949)
    • Un petit homme assez gras […] chaussé de bottes à l’écuyère, parut tout à coup en gardant sur sa tête un chapeau […] — (Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832)
    • Les gens comme il faut préfèrent à ces vases charmants d’abominables pots anglais, ventrus, pansus, bossus et enduits d’une épaisse couche de vernis, qu’on prendrait pour des bottes à l’écuyère cirées en blanc. — (Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859)
    • — Qui va là ? cria une voix furieuse.
      Et presque aussitôt la porte s’ouvrant laissa voir un petit homme gros, court et tout rouge, portant une calotte noire, une immense fraise blanche, des bottes à l’écuyère qui engloutissaient ses petites jambes dans leurs énormes tuyaux, et deux pistolets d’arçon à sa main.
      — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
    • Ses bottes à l’écuyère, ne s’élevant guère à plus de trois pouces au-dessus de la cheville du pied, étaient doublées d’une telle profusion de dentelles, et si larges, qu’elles semblaient les porter comme un vase porte des fleurs. — (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)

Notes modifier

  • Ce terme est généralement utilisé au pluriel.

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier