Français modifier

Étymologie modifier

De l'expression « bourrage de crâne », qui fut inventée, par les combattants, durant la Première Guerre mondiale, en réaction à la propagande
 Référence nécessaire
. → voir bourrer et crâne

Locution verbale modifier

bourrer le crâne \bu.ʁe lə kʁɑn\ (se conjugue → voir la conjugaison de bourrer)

  1. (Populaire) Convaincre par la propagande mensongère.
    • — Hein ? Je ne vous ai pas bourré le crâne ! Moi, quand je parle d’un somnambule, c’est un somnambule. Vous ne direz pas que celui-là trompe son monde, ni qu’il pose pour la galerie ! — (Jules Romains, Les Copains, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 40)
    • […], grâce (il faut bien le dire aussi) aux assertions d’une presse salariée comme au bâillon de la censure, on a pu nous bourrer le crâne. — (Victor Margueritte, Au bord du gouffre, 1919 (Note de l’édition de 1924))
    • Loin des réalités du front, les civils se laissaient plus facilement bourrer le crâne, selon l'expression familière aux combattants. À moins qu'ils n'aient adopté, par conformisme, le langage imposé par la société. — (Rémy Cazals, Les mots de 14-18, Presses universitaires du Mirail, 2003, page 21)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier