Français modifier

Étymologie modifier

Composé de cénesth(ésie*) et de l'élément suffixe → voir -pathie (-pathe*, -ie*) > grec ancien κοινός, koinós (« commun ») et de αἴσθησῐς, aísthēsis (« œsthésie, sensation ») et de πάθος, páthos (« sentiment, souffrance»). Ce terme a été inventé par Ernest Dupré et Paul Camus en 1907[1][2].

Nom commun modifier

cénestopathie \Prononciation ?\ féminin

  1. Troubles de la cénesthésie.
  2. (Psychiatrie) Troubles de la cénesthésie entraînant chez certains sujets dépressifs ou délirants des sensations corporelles anormalement gênantes, parfois douloureuses.
    • H-a-l-l-u-c-i-n-a-t-i-o-n. — Ça vient d'hallucinatus, divagué en latin. Lorsqu'on a comme toi des impressions subjectives de souffrance en l'absence de fondements objectifs, on parle de cénestopathie. Tu peux m'épeler cénestopathie ? — (Sophie Endelys , Les gardiennes du silence, éd. Place des éditeurs, 2019)

Dérivés modifier

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. E. Dupré, « Chapitre IV: Les Cénestopathies » // « Pathologie de l'imagination et de l'émotivité », Paris, 1925, 291 pages (OCLC 459305905)
  2. E. Dupré, P. Camus, « Les Cénestopathies », dans L'Encéphale, décembre 1907, page 616–631