Voir aussi : calendé

Étymologie

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(Nom 1) Du latin calendae (« appel, convocation »), de là « assemblée convoquée » et « lieu de l'appel [du peuple à se rendre à l'église] ». En latin, on a, outre calendae, Calabra curia, « lieu d'assemblée du peuple sur le forum de Rome. »
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Nom commun 1

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Singulier Pluriel
calende calendes
\ka.lɑ̃d\

calende \ka.lɑ̃d\ féminin

  1. Premier jour de chaque mois. Note : Ce terme est généralement utilisé au pluriel. (calendes).
    • Ainsi le premier jour de chaque mois, c'est-à-dire de la néoménie ou première apparition de la lune, était appelé calende […], et alors on faisait un sacrifice solennel à Junon. — (Charles Louis Fleury Panckoucke, Œuvres complètes d'Ovide, 1834)
    • Mais, au moment où Guillaume parle, on n'était ni loin ni près de la calende, on était le jour de la calende. — (Charles Victor Langlois, La vie en France au moyen âge, 1925)
  2. Chant religieux.
    • Elle chanta encore la calende la veille de Noël, malgré nos plus vives représentations pour l'en empêcher. — (Chroniques de l'ordre des Carmélites de la réforme de Sainte-Thérèse, 1861)
    • Quoi qu'il en soit, Bruère rencontrant Sorgo à Paris aux environs de la Noël de l'année 1820 éprouve le besoin de lui chanter une calende et ce petit poème est tellement farci de souvenirs ragusains que l'éditeur a cru devoir. — (Académie des inscriptions & belles-lettres (France), Institut de France, Journal des Savants, 1915)
  3. (Religion) Assemblée de curés et de religieux convoquée par un évêque.
    • Une calende dans chaque doyenné, le plus tôt possible après le synode, dans laquelle chaque curé rendra compte de l'état de sa paroisse au spirituel et au temporel. — (Auguste François Lecanu, Histoire du diocèse de Coutances et Avranches depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 1878)
    • La « calende » qu'il tenait dans cette paroisse centrale était comme un véritable petit synode où se trouvaient tous les curés et vicaires en chef du canton. — (Jean Gaillard, Un prélat janséniste, Choart de Buzenval, Évêque de Beauvais, 1651-1679, 1902)
  4. (Vieilli) Porte de cathédrale, place voisine.
     
    Portail de la Calende de la cathédrale de Rouen
    • Peut-être eût-on craint de la laisser passer, parmi la foule, devant la Calende et ses angelots. — (Édouard Herriot, La porte océane, 1932)
    • Réparer les marches du perron, et faire le pavé de la nef sous la calende. — (Charles Cerf, Pierre Charles Hannesse, Histoire et description de Notre-dame de Reims, 1861)

Nom commun 2

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Singulier Pluriel
calende calendes
\ka.lɑ̃d\

calende \ka.lɑ̃d\ masculin

  1. Machine fonctionnant à l'aide d'un cheval pour activer des pompes.(en Haute-Loire on utilise le mot calendre)
    • Pendant cette nuit, on répara le calende, on fabriqua à Saint-Etienne des clapets pour nos grandes pompes et on prépara des pistons. Ce ne fut néanmoins que le lendemain jeudi, vers midi, que les pompes à cheval commencèrent à marcher. — (Commission des Annales des mines, 1829)
    • Manège des pompes à cheval ou calende. — (Annales des mines, 1830)
  2. Machine à tirer les pierres des carrières[1].

Nom commun 3

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Singulier Pluriel
calende calendes
\ka.lɑ̃d\

calende \ka.lɑ̃d\ féminin

  1. (Antilles) Résultat d'un calendage.
    • Leurs cheveux enveloppaient une calende de madras dont les bouts imitaient les feuilles du chou sauvage. — (Patrick Chamoiseau, Texaco, 1992)


Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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