Français modifier

Étymologie modifier

(1642)  Composé de cheval et de Frise, traduction approximative du néerlandais Friese ruiter (« cavalier de Frise ») ainsi nommé parce que ce système de défense passe pour avoir été inventé en Frise pendant la guerre contre les Espagnols.

Locution nominale modifier

Singulier Pluriel
cheval de frise
\ʃə.val də fʁiz\
chevaux de frise
\ʃə.vo də fʁiz\
 

cheval de frise \ʃə.val də fʁiz\ masculin

  1. (Militaire) Grosse pièce de bois ou de métal, hérissée de pointes, pour faire barrage.
    • […], le général Brialmont fait justice, avec raison, d'une foule de procédés, tels que : chevaux de frise, croix de St-André, herses, planches à clous, etc. qui, depuis des années, surchargent les planches des traités de fortification passagère, sans qu'on puisse leur assigner une valeur réelle. — (H. W., « De la fortification du champ de bataille - Considérations à propos de la publication récente du général Brialmont  », dans la Revue belge d'art, de sciences & de technologie militaires, tome 3, Bruxelles : Librairie militaire C. Muquardt & Paris : chez J. Dumaine, 1878, p. 215)
    • Aidé par le capitaine, il fit abattre une énorme quantité d’arbres afin de former un solide retranchement hérissé de chevaux de frise. — (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)

Traductions modifier

Voir aussi modifier

Références modifier