Voir aussi : Gros, grós, gròs, groš

Français modifier

Étymologie modifier

(Adjectif) (Noms communs 1 et 2) Du bas latin grossus, à rapprocher de l’allemand groß, du vieux haut allemand grōz.
(Nom commun 3) De l'italien grosso, du latin denarius grossus (« gros denier »).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin gros
\ɡʁo\
Féminin grosse
\ɡʁos\
grosses
\ɡʁos\

gros \ɡʁo\

  1. Qui a beaucoup de circonférence ou de volume.
    • Un gros homme.
    • Un gros paquet.
    • Que diable ! te voilà grand et gros comme père et mère et tu ne saurois trouver dans ta tête, forger dans ton esprit quelque ruse galante, quelque honnête petit stratagème, pour ajuster vos affaires ! — (Molière, Les Fourberies de Scapin, 1671, acte I, scène 2)
  2. (Spécialement) En parlant d'une personne, qui fait de l'embonpoint.
    • Il accordait à son frère une grande habileté. Selon lui, ce gros garçon endormi ne sommeillait jamais que d’un œil, comme les chats à l’affût devant un trou de souris. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, chapitre III ; réédition 1879, pages 98-99)
  3. Grossi, enflé.
    • Avoir une grosse bosse.
    • La rivière est très grosse depuis plusieurs jours.
    • L’Eurotas était alors fort gros et fort enflé par la fonte des neiges […] — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XII, 1730-1738, chapitre I, IV)
  4. Se dit, sans songer à la grosseur absolue, pour exprimer la grosseur relative.
    • Les souris sont moins grosses que les rats.
    • Le gros bout et le petit bout.
    • Baptiste est plus gros que son frère.
    • Elle [la grenouille], qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
      Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille
      Pour égaler l’animal [le bœuf] en grosseur […]
      — (Jean de La Fontaine, Fables, livre premier, fable III)
    • Les grosses lettres sont formées de traits plus longs et plus larges que ceux des caractères ordinaires.
  5. Qui surpasse en étendue, en volume, en valeur, en importance, la plupart des choses de même genre.
    • Une grosse rivière.
    • Une grosse fortune.
    • […] Pindare ayant loué dans un de ses ouvrages la ville d’Athènes, les Thébains le condamnèrent à une grosse amende. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XIV, VI)
    • L’abbé de Condillac revenait en France avec une pension de dix mille livres et l’assurance d’une grosse abbaye […] — (Voltaire, Lettre à M. Damilaville, 11 décembre [1764])
    • On composerait un gros livre de tout le bien qu’on peut faire ; mais un prince philosophe n’a pas besoin d’un gros livre. — (Voltaire, Politique et législation : La Voix du sage et du peuple)
    • Cette opération [l’irrigation des terres], qui tripleroit les productions, exige de gros capitaux & beaucoup d’esclaves. — (Abbé Raynal, Histoire philosophique et politique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, tome VII, 39)
  6. Qui est supérieur en nombre.
    • Un gros escadron de Parthes pleins de joie. — (Pierre Corneille, Rodogune princesse des Parthes, I, 6)
    • Un prince veut faire la guerre ; et, croyant que Dieu est toujours pour les gros bataillons, il double le nombre de ses troupes ; le voilà d’abord ruiné dans l’espérance d’être vainqueur […] — (Voltaire, Des singularités de la nature, XXXIII, 1768)
  7. Un peu plus de…
    • Il y a jusque-là une grosse lieue.
    • Je serai chez toi dans une grosse demi-heure.
  8. (Familier) Qui a de l'intensité.
    • Un gros rhume
    • Il s’est fait une grosse querelle avec un de ses voisins.
    • La pauvre Mme de Coulanges a une grosse fièvre avec des redoublements. — (Marquise de Sévigné, 313)
    • J’ai été tenté de me mettre dans une grosse colère à l’occasion de ce qui s’est passé à l’Académie française […] — (Voltaire, Correspondance générale : À M. le Marquis de Condorcet, 11 mai 1772)
  9. (Vieilli) Simple à comprendre.
    • En l’un [l’esprit de géométrie], les principes sont palpables, mais éloignés de l’usage commun, de sorte qu’on a peine de tourner la tête de ce côté-là, manque d’habitude ; mais, pour peu qu’on s’y tourne, on voit les principes à plein ; et il faudrait avoir l’esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu’il est presque impossible qu’ils échappent. — (Blaise Pascal, Pensées, article VII, 1, édition Lahure, 1860)
  10. (Sens figuré) Qui a de la gravité ; qui a des suites, des conséquences.
    • Ce n’est pas une grosse affaire.
    • Je suis bien trompée, ou c’est un péché qu’il fait contre les idées de l’amour, des plus gros qu’il se fasse. — (Marquise de Sévigné, Lettre du 29 novembre 1679)
  11. (Sens figuré) Sans finesse.
    • Le pays de Lalleu, qui est riche, mais qui n’a que de gros laboureurs, mais gens de bon sens et de bon gros raisonnement, en avoient député à la suite de cette affaire qui les intéressoit beaucoup. — (Louis de Rouvroy de Saint-Simon, Mémoires du duc de Saint-Simon, 1717-1718, tome 15, chapitre VI)
    • Rien ne paraît plus éloigné de l’aimable caractère du chien que le gros instinct brut du cochon […] — (Georges Louis Leclerc de Buffon, Quadrupèdes, tome VIII, page 56)
    • Un gros lourdaud, une grosse brute, un gros butor.
    • Les plus habiles courtisans peuvent être de fort grosses dupes. — (Cardinal de Retz, IV, 90)
    • Clarice Starling : Eh bien, peut-être aimeriez-vous… nous confier vos vues sur ce questionnaire, monsieur.
      Hannibal Lecter : Oh non, non, non, non ! Tout se passait si bien : je vous trouvais courtoise, et réceptive à la courtoisie. Vous aviez gagné ma confiance avec cette… troublante vérité sur M. Miggs. Tout ça pour en arriver à cette pesante transition vers ce questionnaire… Tst tst tst tst tst tst tst… C’est un peu gros.
      — (Ted Tally, traduit par l’Européenne du doublage, Le Silence des agneaux, 1991)
  12. Épais, brut
    • De la grosse toile.
    • Des gros souliers.
    • Un gros vin, couvert et épais.
  13. Grossier, vulgaire.
    • Un gros juron.
    • Passez les mots aux rieurs,
      Les plus gros sont les meilleurs
      Pour la gaudriole.
      — (Pierre Jean de Béranger, La Gaudriole)
  14. En parlant des personnes, riche, opulent ou qui opère en grand.
    • Je me trouvai au palais avec bon nombre de noblesse et de gros bourgeois. — (Cardinal de Retz, III, 339)
    • Sais-tu bien qu’en temps de peste cette fille-là pourrait devenir un très gros parti ? — (Jean-François Regnard, le Retour imprévu, scène 2)
    • Le premier est celui d’un gros négociant qui laissa de grandes richesses à ses enfants […] — (Alain René Lesage, Le Diable boiteux, XII)
    • « Après qu’on m’a poussée à réfléchir au maintien de ma candidature pour ne pas froisser les “gros candidats”, je tiens à dire que “j’y suis, j’y reste”. Il ne manquerait plus qu’on essaie de m’évincer du débat télévisé ! » — (Julie Carriat et Brice Laemle, Présidentielle 2022 : les difficultés de la Primaire populaire à s’installer en « juge de paix » à gauche, Le Monde, 24 décembre 2021)
  15. Qui présage un évènement redouté.
    • L’avenir est gros de menaces.
    • Pour la troisième fois, et sur un ton intolérablement agressif, il réitéra son insolente question. Un silence gros de danger suivit. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 349 de l’édition de 1921)
  16. (Vieilli) (Vulgaire) Désigne les femmes enceintes et parfois les animaux femelles gravides.
    • Lorsqu’elle était grosse de son premier enfant.
    • C’était une navigation houleuse qui lui causait un grand vide d’estomac avec mal de tête et recrudescence de son état nauséeux de femme grosse. — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)
  17. (Marine) Soulevé en vagues fortes, en parlant de la mer.
    • La mer déjà très grosse, formée de houles aux directions différentes, devient effroyable ; c’est un monstrueux clapotis, sans direction déterminée […] — (Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928)

Synonymes modifier

Antonymes modifier

Dérivés modifier

Proverbes et phrases toutes faites modifier

Variantes dialectales modifier

Hyponymes modifier

→ voir bien en chair#Synonymes (pour un homme)

Traductions modifier

Traductions à trier modifier

Nom commun 1 modifier

Singulier et pluriel
gros
\ɡʁo\

gros \ɡʁo\ masculin (pour une femme, on dit : grosse)

  1. Substantif de l’adjectif : personne présentant une corpulence certaine.
    • Toi, le gros, tais-toi !
  2. (Familier) Riche, notable.
    • Les gros vont à la messe.
  3. (Familier) Nom générique amical.
    • Hé, gros ! Comment qu’c’est ?
  4. Personne qui assure la partie la plus pénible d’une tâche.
    • Nous étions ensemble dans la cuisine, — je faisais le gros — un homme doit savoir tout faire. Je grattais le fond des chaudrons, elle en faisait reluire le ventre. Pour les assiettes, c’est moi qui raclais le ventre, c’est elle qui essuyait le fond : c’était la consigne. Ma mère avait fait remarquer avec conviction que ce qui est sale dans les chaudrons, c’est le dessous ; que ce qui est sale dans les assiettes, c’est le dessus. Et voilà pourquoi je faisais le gros. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)

Dérivés modifier

Nom commun 2 modifier

Invariable
gros
\ɡʁo\

gros \ɡʁo\ adjectif substantivé masculin singulier

  1. Partie principale d’une chose.
    • Mais les Prussiens, qui, au nombre de 1.200, occupaient Sainte-Sabine, l’avaient déjà quittée et avaient rejoint le gros de leurs forces à Vandenesse. — (A.-C. de Saint-Auvent, Histoire de la guerre franco-prussienne (1870-1871), Paris : chez A. Tramblay, 1875, page 243)
    • Casablanca est une ville bédouine. Le gros de sa population se recrute parmi les tribus voisines. — (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 22)
    • Le gros du corps d’armée, formé en deux colonnes, franchissait l’Aisne à Semuy (34e division) et à Voncq (33e division), puis prenait une formation d'attente dans la région de Chuffilly. — (Barthélemy-Edmond Palat, La grande guerre sur le front occidental, Librairie Chapelot, Paris, 1920, volume 5, page 305)
    • Qu’heureux est ce moment où sa bonté [de Dieu] déploie
      Sur un gros d’amertume un peu de ses douceurs !
      — (Pierre Corneille, L’Imitation de Jésus-Christ, II, 8)
  2. (Construction) Poutre de charpente dont deux dimensions sont égales.
  3. La partie la plus forte en nombre.
    • En vain donc ces dangereux interprètes nous crient que le gros des Pères n'a jamais examiné critiquement, le vrai ou le faux des explications littérales de la Bible ; qu'aussi la Tradition varie fort sur cela ; […]. — (Père Ignace de Laubrussel, Traité des Abus de la Critique en Matière de Religion, Paris : Grégoire du Puis, 1711, volume 2, page 135)
    • La voiture passa comme un éblouissement, suivie d’un gros de cavaliers qui fermaient l’escorte. — (Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
    • Le gros des forces aériennes indo-britanniques périt dans la Birmanie sur un bûcher d’antagonistes embrasés. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 413 de l’édition de 1921)
    • Mais Judas en fut averti, et il marcha aussitôt avec les plus vaillants de ses troupes, pour aller attaquer le gros de l’armée du roi qui était à Emmaüs […] — (Louis-Isaac Lemaistre de Sacy, Bible, Machabbées I, IV, 3)
    • Le cardinal de Lorraine pressait l’ouverture du colloque, bien que le gros des prélats, et surtout le cardinal de Tournon, archevêque de Lyon, qui les présidait comme le plus ancien cardinal, y eussent une extrême répugnance. — (Jacques-Bénigne Bossuet, Histoire des variations des églises, IX, § 92)
    • Les éléphants et les chevaux marchaient à la tête ; il [Annibal] suivait avec le gros de son infanterie, attentif et prenant garde à tout. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre II, deuxième partie, chapitre II)
    • « J’ai l’impression, dit-elle, que c’est ma faute, j’ai envoyé cette femme m’acheter des melons au gros de la chaleur. Elle a dû être frappée d’un coup de soleil […] — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 41)
  4. Ce qu’il y a de principal et de plus considérable.
    • M. de Vaugelas donna les siens [papiers], qui étaient fort courts, et ne touchaient que le gros de ce dessein [le plan du dictionnaire], auquel il offrait de nouveau de contribuer ses remarques […] — (Félix-Titus Courtat, Monographie du « Dictionnaire de l’Académie Française », 1880)
    • Il tombe ensuite en des parenthèses qui peuvent passer pour épisodes, mais qui font oublier le gros de l’histoire, et à lui qui vous parle, et à vous qui le supportez. — (Jean de la Bruyère, V)
    • […] mais ceux-ci faisaient bientôt passer le gros de leurs discours au reste de l’armée. — (Charles Rollin, Histoire ancienne, livre XXV, chapitre premier, article V, II)
  5. Commerce dans lequel on ne vend que par grandes quantités, par opposition au commerce de détail.
    • Marchand en gros.
    • Tenir le gros.
    • […] ma fille, qui est mariée à Niort avec un garçon très sérieux, employé dans une maison de gros (et c’est déjà sur lui que tout repose parce que son patron a des rhumatismes articulaires), […] — (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 206)
  6. Dans le département du Nord, houille en gros morceaux.
  7. (Reliure) Cahier de seize pages, dans la feuille in-douze.
  8. Revenu fixe d’une cure, par opposition au casuel.
  9. Revenu principal qu’un chanoine tire de sa prébende, par opposition à distribution manuelle.
  10. (Droit) Taxe que l’on payait aux fermiers des aides pour chaque muid de vin que l’on vendait en gros.
  11. (Textile) Étoffe à effet de côtes. Le nom est généralement complété de son lieu supposé de fabrication : gros de Tours, de Lyon, etc.
  12. (Vieilli) Droit que l’on payait aux fermiers des aides pour chaque muid de vin que l’on vendait en gros.
    • Les bourgeois ne payaient point le gros du vin de leur cru à l’entrée de la ville.
    • Prendre tant pour le gros.
  13. Noms de certaines étoffes de soie que l’on faisait spécialement à Naples, à Tours, et qui étaient un peu plus fortes que le taffetas ordinaire (gros de Naples, gros de Tours) .

Dérivés modifier

Nom commun 3 modifier

Invariable
gros
\ɡʁo\
 
Gros tournois de 1266.

gros \ɡʁo\ masculin singulier

  1. (Archaïsme) (Métrologie) Anciennement, la cent-vingt-huitième partie de la livre, ou la huitième partie d’une once.
    • Prenez une once & un gros d’aloès-succotrin ; zédoaire, agaric blanc, gentiane, safran oriental, & rhubarbe fine, un gros de chacun ; on peut y ajouter un gros de thériaque de Venise & une once de manne. — (François Rozier, Cours complet d’agriculture, 1783: ÉLIXIR)
  2. (Archaïsme) (Numismatique) Ancienne monnaie en argent, de valeur variable.

Hyponymes modifier

Dérivés modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Apparentés étymologiques modifier

Adverbe modifier

Invariable
gros
\ɡʁo\

gros \ɡʁo\ invariable

  1. Dans des dimensions relativement considérables.
    • Écrire gros : Écrire en caractères plus gros que d’habitude.
    • Mon cher ange, je suis presque aveugle, j’écris de ma main et le plus gros que je peux. — (Voltaire, Correspondance, année 1770 : Lettre à M. le Comte d’Argental, À Verney, 24 novembre)
  2. Beaucoup.
    • Jouer gros, risquer gros.
    • J’ai vu dans le palais une robe mal mise
      Gagner gros […]
      — (Jean de la Fontaine, Fables, VII, 15 (Les Devineresses))
    • M. de Duras n’a prêté serment [de maréchal] que parce que les gens du roi, qui en touchent gros, s’avisèrent qu’il n’avait prêté ni celui de maréchal de France, ni celui de gouverneur de la Franche-Comté. — (Louis de Rouvroy, 5, 68)
    • À la fin, et à force de donner gros, le marché [entre Monsieur et le cardinal de Bouillon pour le Dauphiné d’Auvergne] fut conclu. — (Louis de Rouvroy, 24, 28)
    • Mais il est clair qu’on me donne en échange
      De l’amitié pour de l’amour,
      C’est perdre gros […]
      — (Imbert, Jaloux sans amour, I, 5)
  3. Cela coûte gros : Cela coûte beaucoup (locution née pendant la révolution, dit Mme. de Genlis, Mémoires, tome V, p. 91).
    • Si elle avait pu marier mademoiselle Donis, vous comprenez, ça lui aurait rapporté gros. — (Hector Malot, Un mariage sous le Second Empire, 1873)

Dérivés modifier

Prononciation modifier


Homophones modifier

Anagrammes modifier

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Voir aussi modifier

  • gros sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références modifier

Ancien occitan modifier

 

Étymologie modifier

Du latin grossus.

Adjectif modifier

gros masculin (pour une femme, on dit : grossa)

  1. Gros.
  2. État d’une femme enceinte.
  3. Soulevé, agité.

Nom commun modifier

gros masculin

  1. (Numismatique) Gros, sorte de monnaie.

Références modifier

  • François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage

Breton modifier

Étymologie modifier

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Adjectif modifier

Nature Forme
Positif gros
Comparatif grosocʼh
Superlatif grosañ
Exclamatif grosat
Mutation Forme
Non muté gros
Adoucissante cʼhros

gros \ˈɡroːs\

  1. Grossier.
  2. Rude.

Synonymes modifier

  1. grosier

Dérivés modifier

Catalan modifier

Étymologie modifier

Du bas latin grossus.

Adjectif modifier

Nombre Singulier Pluriel
Masculin gros
\Prononciation ?\
grossos
\Prononciation ?\
Féminin grossa
\Prononciation ?\
grosses
\Prononciation ?\

gros \ˈɡɾɔs\

  1. Grand.

Synonymes modifier

Prononciation modifier

Gallo modifier

Étymologie modifier

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Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin gros
\Prononciation ?\
Féminin gross
\Prononciation ?\
gross
\Prononciation ?\

gros \Prononciation ?\ (graphie ELG)

  1. Gros.

Références modifier

Néerlandais modifier

Étymologie modifier

Du substantif français « grosse » qui désigne une douzaine de douzaines, soit cent quarante-quatre unités.

Nom commun modifier

Nombre Singulier Pluriel
Nom gros
\ɣrɔs\
Diminutif grosje
\ˈɣrɔ.sʲɛ\

gros \ɣrɔs\ neutre

  1. Quantité de 144 (douzaine de douzaines).
  2. Majorité.

Synonymes modifier

Taux de reconnaissance modifier

En 2013, ce mot était reconnu par[1] :
  • 89,2 % des Flamands,
  • 95,4 % des Néerlandais.

Prononciation modifier

  • Pays-Bas : écouter « gros [χrɔs] »

Références modifier

  1. Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens, Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. → [lire en ligne]

Occitan modifier

Étymologie modifier

(Adjectif) Du bas latin grossus.

Adjectif modifier

gros \grɔs\ (graphie mistralienne)

  1. (Provençal) (Auvergnat) Qui a beaucoup de circonférence ou de volume.
    • As mes ti gros caussoun de lano ? — (Batisto Bonnet, Vido d'enfant, 1894)
      As-tu mis ton gros caleçon de laine ?

Variantes dialectales modifier

Références modifier

Wilamowicien modifier

Étymologie modifier

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Nom commun modifier

gros \Prononciation ?\ neutre

  1. Herbe.