Étymologie

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(XIIe siècle)[1] Dérivé de gros, avec le suffixe -eur[1], il a eu le sens de grossesse[1][2].

Nom commun

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Singulier Pluriel
grosseur grosseurs
\ɡʁɔ.sœʁ\

grosseur \ɡʁɔ.sœʁ\ féminin

  1. État de ce qui est gros.
    • Le matin de ce jour-là, Reine, jugeant de son crime par la grosseur de la somme reçue, essaya d'avertir sa maîtresse. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1847)
  2. Volume d’un corps. — Note : il se dit en général du volume, même petit, de certaines choses.
    • Il entra dans le bois, d’où il ressortit un peu après, écorçant avec son couteau une trique de grosseur assez respectable. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 381 de l’édition de 1921)
    • D'une grosseur appétissante, fermes et opaques, long-pendues en trochets bien fournis, elles courbaient les longues branches. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 10)
    • Cette colonne n’est pas assez haute pour sa grosseur.
    • Une baguette de la grosseur du petit doigt.
    • La grosseur d’une épingle.
    • La grosseur d’un petit pois.
  3. (Familier) Enflure.
    • Il lui est venu une grosseur à la gorge, au bras, etc.
  4. Grossièreté, manque de finesse.
    • Assez peu éclairée pour qu'on n'eût pas à souffrir de la grosseur des traits de son visage, […] j'accorde qu'elle se mettait en valeur assez bien. — (André Gide, Journal, 1906)

Synonymes

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Volume
Enflure

Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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