Français modifier

Étymologie modifier

(1845)[1] Dérivé de clôturer, avec le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
clôturable clôturables
\klo.ty.ʁabl\

clôturable \klo.ty.ʁabl\ masculin et féminin identiques

  1. Que l’on peut clore, fermer.
    • Les anciennes murailles ont une signification exemplaire : en tant que murs d’enceinte, elles ont, un moment, effectivement enclos la ville dans un espace fermé, symbolisant la totalité, et en tant qu’elles ont été finalement débordées, elles témoignent du caractère non clôturable de l’espace culturel, qui ne peut se donner que comme horizon d’une incessante constitution. — (Jean Ladrière, Métaphysique et culture, dans Dimensions de l’exister, Éditions Peeters, Louvain-Paris, 1994, page 259)
    • Urbain V ordonnait alors au sénéchal de Provence et au viguier d’y mettre bon ordre, notamment de les placer en un quartier séparé facilement clôturable et de revenir au port du signe distinctif sur les vêtements du haut. — (Michel Hayez, Juifs de Carpentras sous Grégoire XI, dans Identités juives et chrétiennes: France méridionale XIVe-XIXe siècle, Presses universitaires de Provence, 2003, page 57)
    • Le jardin est clos. Le paysage, lui, non seulement n’est pas clos mais n’est pas « clôturable ». Un paysage est toujours en expansion. — (François Jullien, Du paysage, entretien avec François Jullien, media.blogs.la-croix.com, 29 janvier 2017)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Figure dans la deuxième édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 65.