connement

Français

Étymologie

Dérivé de con, par son féminin conne, avec le suffixe -ment.

Adverbe

connement \kɔn.mɑ̃\

1. (Péjoratif) D'une manière conne.
   • Arrête de rire connement et regarde-moi, a dit Edwige qui ne riait pas du tout. — (Marie Desplechin, Nous entrerons dans la carrière, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 10)
   • J’ai failli, connement, lui demander ce qui la mettait dans cet état. — (François Cavanna, Lune de miel, Gallimard, 2011, collection Folio, page 47)
   • Pas de bol pour Sarkozy, cet ancien de la firme y raconte son amertume d’avoir été éjecté par le boss après lui avoir tout donné : « Mener Nicolas Sarkozy à l’Élysée était devenu l’objectif de ma vie. Je lui ai tout sacrifié, passionnément, aveuglément, connement. » — (Isabelle Barré, « Sarko show », Le Canard Enchaîné, 28 mars 2018, page 1)

Apparentés étymologiques

• con

Prononciation

• La prononciation \kɔn.mɑ̃\ rime avec les mots qui finissent en \mɑ̃\.
• \kɔn.mɑ̃\
• France (Lyon) : écouter « connement [Prononciation ?] »
• France (Toulouse) : écouter « connement [Prononciation ?] »
• France (Vosges) : écouter « connement [Prononciation ?] »
• Vosges (France) : écouter « connement [Prononciation ?] »