Voir aussi : dictât

Français modifier

Étymologie modifier

Du latin dictat, troisième personne du singulier du verbe passif dictare (et non actif dicere (« dire »)) et se traduit par « Il est dit » rendu populaire par le Traité de Versailles en 1919 entérinant la capitulation allemande de 1918. La forme allemande Diktat est plus répandue aujourd’hui.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
dictat dictats
\dik.tat\

dictat \dik.tat\ masculin (orthographe rectifiée de 1990)

  1. Contrainte jugée excessive.
    • Le gouvernement du Parti populaire, fidèle à ce qu’est Mariano Rajoy, un conservateur des hypothèques, un de ces bureaucrates du XIXe siècle comme ceux qui portaient des manchettes en coutil noir pour protéger la blancheur de leur chemise, est devenu, grâce au soutien d’une majorité absolue, une sorte d’émissaire des dictats des marchés pour augmenter la précarité des citoyens transformés en malheureux consommateurs. — (Luis Sepúlveda, « Fable du chat de Felipe González », chronique du recueil Une vie de passions formidables, 2012, traduite de l’espagnol du Chili par Bertille Hausberg, 2014, page 136)
    • Leur matière et leur patine profonde quasi laquée témoignent d’une extrême ancienneté (plusieurs siècles pour certains) et nous renvoient à une interrogation sur nous-mêmes à travers la quête du sens et de nos origines, à une époque pas si lointaine pour certains et encore vivante (mais pour combien de temps encore…) pour d’autres où l’homme se pensait en harmonie avec le cosmos et la nature et ne souhaitait pas encore lui imposer son dictat en «désémerveillant» le monde. — (Parcours des mondes, Le salon international des arts premiers, IXe édition, dossier de presse au 17 juin 2010)

Variantes orthographiques modifier

Traductions modifier

Ancien occitan modifier

 

Étymologie modifier

Participe passé de dictar.

Nom commun modifier

dictat masculin

  1. Composition, œuvre d’imagination.
  2. Jugement, décision.[1]

Références modifier