Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de dimanche, avec le suffixe -ier.
Considéré comme néologisme en 1857.[1]

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
dimanchier dimanchiers
\di.mɑ̃.ʃje\

dimanchier \di.mɑ̃.ʃje\ masculin (pour une femme, on dit : dimanchière)

  1. Celui qui fête, qui chôme le dimanche.
    • Dans ces pays, les nouvelles voyagent sur les ailes du vent, et les gazettes parlées ne sont pas les moins riches : allait s’ouvrir là peut-être un débit, pas exactement une auberge, une sorte de guinguette de dimanchiers. — (Charles François Landry, Suzan, page 43, 1955, Flammarion)
    • Sur une aire boisée, un mémorial domine la région, mais son proche environnement témoigne une fois de plus de cette fâcheuse habitude qu’ont les dimanchiers du coin à laisser leurs détritus, lorsqu’ils viennent se retrouver en famille […]. — (Alain Vialletet, Arménie : Un chemin vers l’harmonie, page 30, 2018, L’Harmattan)
  2. (Peinture) Celui qui pratique son art en amateur et donc particulièrement le dimanche.
    • Depuis six mois, celle qu’on appelle « L’Ecole de Paris » a réagi : […] en faisant une large place dans les Expositions, Vernissages, Rétrospectives des Musées et Galeries d’Art de Paris, aux peintres Naïfs, Primitifs ou Dimanchiers et en relançant les grands de la Renaissance Italienne […]. — (Pensiero ed arte, tome 21, page 69, 1965)

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin dimanchier
\di.mɑ̃.ʃje\
dimanchiers
\di.mɑ̃.ʃje\
Féminin dimanchière
\di.mɑ̃.ʃjɛʁ\
dimanchières
\di.mɑ̃.ʃjɛʁ\

dimanchier \di.mɑ̃.ʃje\

  1. Qui chôme le dimanche.
    • Je ne suis jamais si absent que dans les foules dimanchières. — (Gérard Le Gouic, Les Sentiments obscurs, Poème : Villes, Maisons, Fenêtres, 1995, Coop Breizh)
  2. Propre aux gens qui chôment le dimanche.
    • Sur les gazons piétinés des boulingrins, les musiques militaires font vibrer leurs cuivres; des babys piaillent, des mamans jabotent, des bourgeoises médisent, des filles à marier jouent de la prunelle : le Ranelagh présente alors toutes les horreurs dimanchières d’une petite ville de province. — (Revue des deux mondes, tome 108, page 501, 1891)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

  1. Louis-Nicolas Bescherelle, Petit Dictionnaire national, page 193