Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Du latin incingere (« entourer d'une ceinture ») de composé de in (« en ») et de cingere (« ceindre »)[1].

Verbe modifier

enceindre \ɑ̃.sɛ̃dʁ\ transitif 3e groupe (voir la conjugaison)

  1. Environner, entourer, enfermer. Il ne se dit que des choses et en particulier des ouvrages de guerre qui servent à circonscrire.
    • Enceindre une ville de murailles. Enceindre de fossés, de palissades.
    • …tandis que les hommes, demeurés suspendus sur les flancs de la meule, se cramponnaient énergiquement aux cordages flottants qui l’enceignaient. — (Ernest Capendu, Blancs et Bleus, 1880)
    • Au fond, dans le coin de droite, il, y avait un de ces grands lits appelés, à la duchesse avec un ciel de lit de même dimension, supporté par quatre, colonnes, et supportant à son tour des rideaux de grosse serge verte qui, une fois hermétiquement clos, enceignaient la couche de telle façon qu’ils en rendaient l’intérieur complètement impénétrable aux regards. C’était une sorte de petite chambre dans la grande. — (Jacques Sincère, Le Sorcier de Septêmes, Le Roman, Journal des feuilletons Marseillais, 1873, page 27)
    • Rachel levait les bras au ciel en appelant à l’aide. Pintschew regarda autour de lui. Du toit surgissaient des milliers de langues de feu qui se tordaient, s’étendaient et les enceignaient de toutes parts. Deux hommes y appliquèrent une échelle garnie à ses extrémités de lambeaux de toile mouillés, Pintschew tomba à genoux sur la frise du toit et se mit à prier — (Leopold von Sacher-Masoch, Pintschew et Mintschew. — Récit Juif, Hachette, 1879, page 36)

Apparentés étymologiques modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Sources modifier

Bibliographie modifier