Français modifier

Étymologie modifier

De enclint, forme de l'ancien français encliner (« incliner »), lui-même du latin inclinare, même sens.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin enclin
\ɑ̃.klɛ̃\
enclins
\ɑ̃.klɛ̃\
Féminin encline
\ɑ̃.klin\
enclines
\ɑ̃.klin\

enclin \ɑ̃.klɛ̃\

  1. Qui est porté de son naturel à quelque chose.
    • Ce fut, pêle-mêle, l’ingratitude des concitoyens plus enclins à débiner les chaussettes à clous qu'à les soutenir, les manies exaspérantes du margis Barguinoux et les sornettes lourdingues du juteux Pénardin, la promotion qui ne viendrait jamais, je ne sais quoi encore, […]. — (Jerry Josnes, Flic flaque, Marivole Éditions, 2016 , chap. « Flachebac tout »)
    • La jeune fille se rendit à ce raisonnement, car on est toujours enclin à choisir la route de la facilité, moins pentue que celle du devoir. — (San Antonio, Trempe ton pain dans la soupe , S-A 173 , Fleuve noir, 1999)
    • Elle est un peu plus timide, un peu plus encline à l’introspection que moi. — (Damien Leloup, « Felicia Day : « La culture geek est avant tout une contre-culture »», Le Monde.fr, 26 juin 2014)
    • On les disait peu enclins à se porter volontaires pour la guerre – tout particulièrement la Seconde Guerre mondiale. — (Josée Legault, Se souvenir de quoi, au juste?, Le Journal de Montréal, 12 novembre 2020)

Traductions modifier

Prononciation modifier

Références modifier

Ancien occitan modifier

 

Étymologie modifier

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Adjectif modifier

enclin masculin

  1. Enclin, courbé, soumis.

Synonymes modifier

Références modifier

  • François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage