Étymologie

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(1694)[1] Dérivé de espiègle, avec le suffixe -erie.

Nom commun

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SingulierPluriel
espièglerie espiègleries
\ɛs.pjɛ.ɡlə.ʁi\

espièglerie \ɛs.pjɛ.ɡlə.ʁi\ féminin

  1. Petite malice, facétie que fait un enfant espiègle.
    • Je vis une petite fille d'environ quatorze ans qui jouait au volant avec une de ses camarades, et dont les rires et les espiègleries amusaient les voisins.  (Honoré de Balzac, La Peau de chagrin, 1831)
    • Ahmed Abdou souffrait en silence de ces espiègleries. Il était jaloux de ces jeux auxquels il n’avait point part.  (Out-el-Kouloub, « Zariffa », dans Trois Contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
  2. Caractère espiègle.
    • Avec Ceci est mon corps, Agathe Charnet explore la question des violences sexistes et sexuelles, mais aussi les questionnements d’une trentenaire, ses désirs et ses joies, avec humour et espièglerie.  (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 7 novembre 2022, page 2)
    • Mais, naturellement, il a réagi en enfant, et l’homme mûr ne gardera de telle minute décisive, solennelle, que le souvenir d’un drame enfantin, d’une apparente espièglerie dont le véritable sens lui échappera, et dont il parlera jusqu’à la fin avec ce sourire attendri, trop luisant, presque lubrique, des vieux…  (Georges Bernanos, Journal d’un curé de campagne, 1936, page 98)
    • Simulait-elle l’espièglerie, la naïveté pour mieux le captiver, le capturer.  (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

Traductions

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Prononciation

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Références

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