Breton modifier

Étymologie modifier

(1941)[1] Dérivé de vogalenn (« voyelle »), avec le préfixe etre- (« inter- ») et le suffixe -ek.

Adjectif modifier

etrevogalennek \ˌe.tre.vo.ɡa.ˈlɛnː.ɛk\

  1. (Linguistique) Intervocalique.
    • Da droucʼha rak faziou aes da ober da neb n’eo ket yezoniour, ne vo ket didalvoud an eveziadenn-man : henamzerel n’eo ket ar g etrevogalennek a zo e Leger ; eur c a oa en e lecʼh en hengeltieg. — (Frañsez Vallée, Eñvorennouigou, in Gwalarn, no 140-143, septembre-décembre 1941, pages 83-84)
      Pour couper court aux erreurs faciles à faire pour qui n’est pas linguiste, cette remarque ne sera pas inutile : dans l’antiquité ce n’est pas le g intervocalique qu’il y a dans Leger ; un c était à sa place en vieux celtique.
    • Diaes eo diskleriañ ar stummoù-se : n’ heller ket soñjal e stummoù rannyezhel eus picot, picoter (daoust maz a alies ot da och e gallo : kv. motte ha moche), rak ar c etrevogalennek ne da ket da g e galleg. — (Arzel Even, Gerioù « brezhonek » e galleg Breizh-Uhel, in Al Liamm, no 27, juillet-août 1951, page 65)
      Il est difficile d’expliquer ces formes : on ne peut pas penser aux formes dialectales de picot, picoter (bien que ot devienne souvent och en gallo : cf motte et moche), car le c intervocalique ne devient pas g en français.

Références modifier

  1. Martial MénardDevri : Le dictionnaire diachronique du breton, 2018 → consulter cet ouvrage