Français modifier

Étymologie modifier

(1788) Dérivé de faune, avec le suffixe -esque.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
faunesque faunesques
\fo.nɛsk\

faunesque \fo.nɛsk\ masculin et féminin identiques

  1. (Littéraire) Qui a les traits caractéristiques du faune.
    • […] il a les pommettes saillantes et le type faunesque, comme si le peintre eût voulu caractériser en lui le sauvage de l’Écriture. — (Charles Blanc, Gazette des Beaux-Arts, volume 1, page 262, 1859)
    • Quand la ferveur et l’excitation sont au comble, les garçons exécutant autour de la châsse leurs bonds presque faunesques, pareils à ceux qu’on fait autour du feu de la Saint-Jean, se jettent à la poursuite des filles, mimant un épisode de la légende de sainte Rolende. — (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, page 283)

Traductions modifier

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
faunesque faunesques
\fo.nɛsk\

faunesque \fo.nɛsk\ masculin

  1. (Littéraire) Ce qui caractérise le faune.
    • Quel dommage, s’écriait un jeune français à la vue de Vénus Callipyge, quel dommage que ce je ne fais quoi de Faunesque si bien démêlé, si bien défini par un de nos artistes, se trouve répandu dans les traits de cette charmante statue. Je n’étais qu’à deux pas de ce connaisseur ; j’admirais dans cet instant ce que tout le monde admire dans cette Vénus, ce qui lui a valu son nom et sa grande réputation ; et jusqu’alors j’avais fait peu d’attention à son visage. Je le regarde, je le fixe longtems ; hé bien, je ne réussis pas plus à y trouver du Faunesque qu’il ne me fut possible dans la suite de découvrir dans la fameuse cêne du Vinci à Mila, cette main avec quatre doigts seulement, qui a frappé au premier coup d’œil deux ou trois de nos subtiles voyageurs. — (Chef-d’œuvres politiques et littéraires de la fin du dix-huitième siècle, tome second, page 118, 1788)
    • On ne reconnaît en effet rien de Faunesque dans ses traits ; le profil approche davantage de la ligne accoutumée dans le beau idéal ; mais deux cornes naissantes sillonnées de quelques anneaux décèlent un Faune dont on chercherait en vain les oreilles pointues qui sont cachées par les cheveux. — (Louis Charles François, M. Petit-Radel, Thomas Piroli, Les monumens antiques du Musée Napoléon, volume 2, page 47, 1804, F. et P. Piranesi)

Prononciation modifier

Références modifier