fluxion de poitrine
Français modifier
Étymologie modifier
Locution nominale modifier
Singulier | Pluriel |
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fluxion de poitrine | fluxions de poitrine |
\Prononciation ?\ |
fluxion de poitrine féminin
- (Médecine) (Désuet) Nom ancien de la pleurésie et de la pneumonie.
- Nous nous rappelons d’ailleurs les expériences faites sous nos yeux, à nos débuts d’étudiant, à l’hôpital — in anima vili — dont les résultats nous faisaient dire entre nous : « Eh bien ! si j’avais une fluxion de poitrine, ce n’est pas par le docteur X… que je me ferais traiter ». — (Adolphe Burggraeve, Hygiène des gens du monde, volume 1, 1887, page 78)
- Un garde-chasse, guéri par Monsieur, d’une fluxion de poitrine, avait donné à Madame une petite levrette d’Italie ; elle la prenait pour se promener, car elle sortait quelquefois, […]. — (Gustave Flaubert, Madame Bovary : Mœurs de province, 1857, Louis Conard, chapitre 7, page 61)
Virginie avait une fluxion de poitrine ; c’était peut-être désespéré.
— (Gustave Flaubert, Trois Contes : Un cœur simple, 1877)
— Pas encore ! dit le médecin.- Sa maladie suivait la marche de toutes les fluxions de poitrine, c’est-à-dire que la toux s’était bientôt établie, le fatiguant beaucoup par les secousses qu’elle imprimait à son pauvre petit corps. — (Hector Malot, Sans famille, 1878)
- « – Tu veux sortir sous cette pluie ? dit ma mère stupéfaite. Tu as envie d’attraper une fluxion de poitrine ? »
C’était alors la maladie redoutable entre toutes. — (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, Le Livre de Poche, page 111) - La position couchée fatigue les poumons : le malade attrape une fluxion de poitrine qui l’emporte. — (Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Gallimard, 1964, Le Livre de Poche, page 14)
Traductions modifier
- Finnois : keuhkokuume (fi)
- Occitan : fluxion de peitrina (oc)