Français modifier

Étymologie modifier

(1751) Dérivé de frapper, avec le suffixe -age.

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
frappage frappages
\fʁa.paʒ\

frappage \fʁa.paʒ\ masculin

  1. (Technique) Action de frapper quelque-chose.
    • On amollit les têtes, Il ne faut pour cela que les faire rougir sur un brasier, dans une cueiller de fer pareille à celle des Fondeurs d’étain ou de plomb, afin qu’elles soient plus souples au frappage, & qu’elles s’accrochent mieux autour des hanses. — (Alexandre Deleyre, Épingle, L’Encyclopédie, tome 5, 1751, page 805)
    • On débarrasse alors l’écorce de sa partie externe avant de la faire tremper dans l’eau et de la râcler successivement avec trois espèces de coquillages. On l’étale ensuite par frappage au moyen d’un battoir en bois sur un support de bois jusqu'à obtenir une bande d’une mince couche de fibres. — (Paul Cochereau, Les îles Samoa occidentales, Bulletin de la Société de géographie de Toulouse , 2001, page 84)
  2. (En particulier) Action de frapper des pièces de monnaie ou des médailles.
    • L’idée d’une refonte monétaire n’est pas nouvelle ; mais on a reculé long-temps devant la dépense qu’entraînerait le frappage d’un milliard de pièces, dépense de luxe, il faut l’avouer, car, à part leur incontestable laideur, nos vieux sous font encore passablement leur service. — (André Cochut, La Refonte des Monnaies de cuivre, Revue des Deux Mondes, tome 14, 1852, page 542)
    • Le frappage de la monnaie ne lui donne pas une valeur arbitraire ; il indique uniquement son poids et son degré de pureté. L’opinion que l’empreinte est le signe de la valeur a été très répandue, mais c’est une erreur aujourd’hui disparue : une pièce d’or ou d’argent ne représente pas une valeur, mais elle est une valeur en elle-même ; elle représente un poids déterminé d’or ou d’argent. — (François Verdeil, De l’Industrie moderne, Masson, 1861, page 167)

Traductions modifier

Prononciation modifier