Voir aussi : gehenner

Français modifier

Étymologie modifier

(Date à préciser) Dérivé de géhenne, avec le suffixe -er.

Verbe modifier

géhenner \ʒe.ɛ.ne\ ou \ɡe.ɛ.ne\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Rare) Battre.Torturer.
    • Ces hommes qui utilisent leur force physique pour géhenner la femme, doivent être combattus. — (site espacemaroc.blogs.ma)
  2. (Sens figuré) Gêner, mettre dans un grand embarras.
    • Mais nous ne nous abaisserons jamais à monter sur un trône pour y être géhennés par des peuples ! — (Honoré de Balzac, La Confidence des Ruggieri, 1846)
    • On lui laissait alors le jeune substitut ou le médecin à géhenner— (Honoré de Balzac, La Muse du département, 1843-1844, La Comédie humaine, tome IV, Gallimard, « Bibliothèque de La Pléiade », 1976, page 647)
    • Géhenné dans mille questions de gouvernement comme est le jugement d’un vieil avocat après avoir tout plaidé, son esprit ne possédait plus ce vif que gardent les esprits solitaires, ni cette prompte décision des gens accoutumés de bonne heure à l’action, et qui se distingue chez les jeunes militaires. — (Honoré de Balzac, Les Employés, édition définitive)
    • — Qui sait ? Il y a peut-être là-haut une récompense pour ceux qui ont tant géhenné à attendre les autres, un paradis où les omnibus partent et où les femmes arrivent à l’heure, où les discours tiennent en dix mots, où les effets et les causes se suivent la main dans la main, où l’alpha télescope l’oméga et où Dieu… — (Paul Morand, L’Homme pressé, 1941)

Prononciation modifier