Voir aussi : gaite, gaité

Étymologie

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(Date à préciser) De gai et -té.
Ancienne orthographe devenue gaieté avec la réforme orthographique apportée par la sixième édition du Dictionnaire de l'Académie française en 1835.
Cette dernière graphie sera modifiée en gaité par les Rectifications orthographiques de 1990.
Les deux dernières graphies sont encore courantes dans l'usage. La première ne subsiste que dans des appellations anciennes (ex. : Théâtre de la Gaîté).

Nom commun

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SingulierPluriel
gaîté gaîtés
\ɡe.te\
ou \ɡɛ.te\

gaîté \ɡe.te\ ou \ɡɛ.te\ féminin (Archaïque, orthographe d’avant 1835)

  1. Belle humeur.
    • Il aimait fort les chansons de table ; et en cela il n’est pas blâmable, car depuis qu’elles ne sont plus d’usage le Français a beaucoup perdu de sa gaîté.  (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des Ardennais, Paris, 1830, volume 2, page 13)
    • Quelques pages plus loin, vous retrouverez la vivacité impétueuse de Lovelace, son incorrigible folie, et cette gaîté non plus du vice, mais du remords qui cherche à s’étourdir.  (Villemain, Litt. fr. XVIIIe siècle, 1re leçon)
    • Dans son numéro du 15 janvier 1899, le journal bimensuel parisien le Correspondant médical tirait la sonnette d’alarme en disant : « L'enfant boit ! […]. Les nourrices donnent du vin à leurs nourrissons et s’ébaudissent de leur exubérante gaîté. »  (Alberto Toscano, Critique amoureuse des Français, Fayard/Hachette littérature, 2009)
  2. Vivacité, en parlant d’un cheval.
  3. Paroles ou actions gaies ou folâtres.
    • Il n'y avait pas moyen de se fâcher contre cette créature. Pibrac et Delle ne purent pas s'empêcher de rire aussi. La glace était rompue et la conversation tourna vite à la gaîté.  (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, page 73)
    • […] ; sa mère est une cyclothymique avérée passant, sans motifs apparents, d'un sentiment profond d'ennui à celui d'une gaîté plus ou moins exubérante.  (Encéphale : Journal de neurologie et de psychiatrie, 1913, volume 8, no 2, page 71)
    • Ce type long et sardonique aime le vin : dans ses gaîtés, il lui arrive de tenir des propos que les deux autres couvrent précipitamment d’éclats de rire.  (Marguerite Yourcenar, Quoi ? L'Éternité, 1988, Le Livre de Poche, page 290)

Variantes orthographiques

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Dérivés

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Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Homophones

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  • guetter (et diverses formes de ce verbe)

Anagrammes

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Références

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