galoup
Étymologie
modifier- (XXe siècle) Selon Gaston Esnault (Dictionnaire historique des argots français, Larousse, 1965), ce mot vient d’un terme régional signifiant vaurien.
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
galoup | galoups |
\ɡa.lup\ |
galoup \ɡa.lup\ masculin
- (Argot) Mauvais tour, indélicatesse, incorrection, infidélité.
– Le voilà qui se réveille, dit Jojo. Il ne faudrait pas qu’il nous fasse un galoup.
— (André Héléna, Les Anges de la mort, Fanval, 1952)
– Il la bouclera, répondit Gaby, fais-moi confiance.Surtout je ne devais pas brusquer la belle enfant... que je fasse un faux mouvement, un galoup quelconque... fallait bien que je me surveille... la jaspinance et les gestes... une main tombée au valseur prématurée et ça risquait de me casser carrément la cabane.
— (Alphonse Boudard, Le Café du pauvre, La Table ronde, 1983)Que je constate le moindre galoup dans tes déclarations et on t’évacue sur une civière ; nous sommes bien d’accord ?
— (Frédéric Dard (San-Antonio), Les huîtres me font bâiller, Fleuve Noir, 1995)
Prononciation
modifier- France (Vosges) : écouter « galoup [Prononciation ?] »
Homophones
modifierAnagrammes
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Références
modifier- Glossaire d’argot de Du rififi chez les hommes, Auguste Le Breton, Série noire, Gallimard, 1953.