Français modifier

Étymologie modifier

Du verbe garrocher auquel est adjoint le suffixe -age.

Nom commun modifier

garrochage \ɡa.ʁɔ.ʃaʒ\ masculin (pluriel à préciser)

  1. (Canada) (Poitou-Charentes-Vendée) (Populaire) Action de lancer.
    • Ça va faire, le garrochage de roches dans la cour d'école !
    • Le garrochage de bombes, c'est une activité qui lui va bien.
    • Après le mariage, c'est le temps du garrochage de riz !
  2. (Canada) (Populaire) Action de lancer ou de distribuer sans soin.
    • J'accuse la Ligue nationale d'avoir fait de cet excitant sport qu'est le hockey le symbole de ta violence, du garrochage de rondelle et de l’accrochage. — (Raoul Roy, René Lévesque, était-il un imposteur?, Éditions du Franc-Canada, 1985, p. 42)
    • Dès les premiers enregistrements, Albert, l’œil affolé, me parlera avant tout de «garrochage» de livres lors de mes vitrines de la fin. Je lui ferai promesse chaque fois : faire croire au public d'avoir lu attentivement la douzaine ou la quinzaine de livres posés en vrac sur ma table de coin. — (Claude Jasmin, Une saison en studio, Guérin Littérature, 1987, p. 28)
    • Je ne parle pas du plan Paillé, qui est littéralement du garrochage de centaines de millions de dollars par les fenêtres sans aucune espèce de balise. Imaginez, mettre des 50 000 $ à la disposition de tout un chacun sans même exiger une cenne de mise de fond : il faut le faire ! — (Journal des débats, vol. 35, n° 75 à 84, Assemblée nationale du Québec, 1997, p. 5467)

Apparentés étymologiques modifier

Prononciation modifier