Français modifier

Étymologie modifier

(1477)[1] Du latin garrulitas (« bavardage »), dérivé de garrulus[2], de garrire[1][2], infinitif du latin garrio (« gazouiller ; bavarder »), lui-même du grec ancien γῆρυς (« voix »)[3][4]. Quatre autres mots viennent compléter la famille : l’adjectif garruleux (« bavard »)[1], l’adjectif garrulant (« qui garrule »)[5], le nom commun garrulement (« cri du geai »)[5] et le verbe garruler (« gazouiller »), apparu au XVe siècle et repris au XIXe siècle au sens de « bavarder »[1].

Nom commun modifier

Singulier Pluriel
garrulité garrulités
\ga.ʁy.li.te\

garrulité \ɡa.ʁy.li.te\ féminin

  1. Envie permanente de bavarder, état de celui qui est bavard.
    • On pourrait bien me reprocher encore que je laisse quelquefois trop courir ma plume, et que, quand je conte, je tombe un peu dans la garrulité. — (Brillat-Savarin, La physiologie du goût, préface, 1826)
    • Toi. — Assez, bon sang ! Quelle platine !
      Moi. —Tu railles ma garrulité peut-être à tort,
      Chère. J'admets que j'ai tendu fort le ressort,
      Je sais que j'exagère et sans doute plaisante.
      — (Paul Verlaine, Poésies, Élégies, VIII ; La Guilde du livre, Lausanne, 1961, p. 596)

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

  1. a b c et d Édouard Trouillez, Top 10 des mots étonnants du Grand Robert, lerobert.com, 13 février 2021.
  2. a et b Michel Bréal et Anatole Bailly, Dictionnaire étymologique latin, Hachette, Paris, 1885 → consulter cet ouvrage
  3. Cette page utilise des informations de l’article du Wiktionnaire en français, sous licence CC BY-SA 4.0 : γῆρυς. (liste des auteurs et autrices)
  4. Alfred Ernout, Antoine Meillet, Dictionnaire étymologique de la langue latine, 1932
  5. a et b « garrulité », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage