gloutir
Étymologie
modifier- Du latin glutire (« engloutir »), via l’ancien français et le moyen français.
Verbe
modifiergloutir \ɡlu.tiʁ\ transitif 2e groupe (voir la conjugaison)
- (Désuet) Engloutir.
Il avoit à dos un bois d’aunes, dont le fond étoit un marais tout propre à gloutir hommes & chevaux.
— (Gabriel François Coyer, Histoire de Jean Sobieski, Roi de Pologne, tome troisième, 1761, page 48)L’apothicaire termine de gloutir son potage.
— (Michel Piriou, François Martin de Vitré Apothicaire aventurier, La Route de la Soie Éditions, 2021, page 144)- Tu y bondis, gourmand, tu t’aplatis au sol pour gloutir tout son saoul, mais, audit instant, choit du haut du sapin, sur ton sinciput, l’actif nid qui illico t’assoupit à jamais, t’irradiant dans la proportion maxima. — (Georges Perec, La Disparition, Gallimard, Paris, 1969)
Notes
modifier- L’usage actuel de cet archaïsme est tout à fait exceptionnel.
Prononciation
modifier- Somain (France) : écouter « gloutir [Prononciation ?] »
Étymologie
modifier- Du latin glutire (« engloutir »), via l’ancien français.
Verbe
modifiergloutir *\Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
Étymologie
modifierVerbe
modifiergloutir \Prononciation ?\ transitif (voir la conjugaison)
Variantes
modifierDérivés
modifierRéférences
modifier- Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage