gonfalonier
Français modifier
Étymologie modifier
- Dérivé de gonfalon avec le suffixe -ier, sous l’influence de l’italien gonfaloniere.
Nom commun modifier
Singulier | Pluriel |
---|---|
gonfalonier | gonfaloniers |
\ɡɔ̃.fa.lɔ.nje\ |
gonfalonier \ɡɔ̃.fa.lɔ.nje\ masculin
- (Noblesse) (Histoire de l’Italie) Celui qui porte le gonfalon. Titre donné, au Moyen Âge, aux chefs de quelques-unes des républiques d’Italie.
Le marchand. – Il y en a qui voulaient rétablir le conseil, et élire librement un gonfalonier, comme jadis.
— (Alfred de Musset, Lorenzaccio, 1834, acte I, scène 5)- Ce fut pendant que ce grand artiste exécutait cet ouvrage, qu’il reçut la visite du gonfalonier Soderini, le seul gonfalonier perpétuel qu’ait eu la république. — (Alexandre Dumas, Une année à Florence, 1851, page 397)
- (Par extension) Figure emblématique, porte-drapeau (pour une femme, on dit : gonfalonière).
- C’est assez indiquer qu’Alcide Toutaupoil ne manifeste aucune vocation sérieuse pour le rôle de gonfalonier de la rigolade moderne. — (Alphonse Allais, À se tordre : Tickets !, Paul Ollendorff, 1891, page 195)
- En vérité le déclin du Quai d’Orsay ne date pas de Nicolas Sarkozy, loin de là, comme le prouve la succession indéchiffrable de profils ministériels hétéroclites : Villepin, Barnier, puis Douste-Blazy ; le gonfalonier des droits de l’homme Bernard Kouchner, puis l’apparatchik UMP Michèle Alliot-Marie. — (Christian Makarian, Un président sans diplomatie, L’Express, n° 3113, mars 2011)
Variantes orthographiques modifier
Traductions modifier
- Anglais : gonfalonier (en)
- Italien : gonfaloniere (it)
Prononciation modifier
- Somain (France) : écouter « gonfalonier [Prononciation ?] »
Références modifier
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (gonfalonier), mais l’article a pu être modifié depuis.
- « gonfalonier », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage