Français modifier

Étymologie modifier

Du grec ἅλς hals (« sel »→ voir halo-) et φίλος philos (« ami »→ voir -phile).

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
halophile halophiles
\a.lɔ.fil\

halophile \a.lɔ.fil\ masculin et féminin identiques

  1. (Biogéographie, Botanique, Écologie, Phytosociologie) Qui vit dans les milieux salés.
    • Les cartes successives réalisées depuis 1996 montrent une régression progressive de Elytrigia pycnantha alors que les surfaces en herbes rases à puccinellie (Puccinellia maritima), graminée halophile de bonne valeur fourragère et base du régime alimentaire des Anatidés phytophages, augmentent corrélativement. — (Alain Dutartre, « Peut-on gérer les invasions biologiques ? », Robert Barbault éd., Les invasions biologiques, une question de natures et de sociétés. Éditions Quæ, 2010, pages 109-153)
    • les pieds frôlent les herbus, vaste étendue rase recouverte de plantes halophiles, d'abord étonnés de leur douceur, s'enhardissant peu à peu, puis foulant franchement ce désert vert parsemé de délicates fleurs mauves.— (Laurence Péan, Nicole et Christophe Pailley, passeurs de baie, journal La Croix, 5-6 août 2017, page 12)
    • Les eaux douces, les vases et la formation de plantes halophiles progressèrent, et il est probable qu’une première défense contre cet alluvionnement fut construite dès la fin du XIVe siècle. — (Élisabeth Crouzet-Pavan, La Mort lente de Torcello, Albin Michel, 2017, page 445)
    • Nous avons vu, par exemple qu’une augmentation de la température de l’air et de l’eau favorisera la croissance et la distribution des plantes halophiles et des phytocénoses ripicoles. — (Ducrotoy, Jean-Paul. « Chapitre 7. Interprétation écologique des perturbations en cours », Les milieux estuariens et littoraux. Une approche scientifique pour les préserver et les exploiter durablement, sous la direction de Jean-Paul Ducrotoy, Lavoisier, 2018, pages 174-200)
    • Également introduits à Soulac en 1802-1822, ces roseaux halophiles contribuent par ensemencement à fixer le sable, mais ils ne suffisent pas à assurer une protection durable – tamaris et pins y ont mieux réussi, mais plus tardivement. — (Buti, Gilbert, et Alain Cabantous. « Chapitre IX. Sécuriser la navigation », De Charybde en Scylla. Risques, périls et fortunes de mer du XVIe siècle à nos jours, sous la direction de Cabantous Alain, Buti Gilbert. Belin, 2018, pages 335-371)
    • Apparaît également en amont le schorre, aussi appelé « herbu », ou encore « pré salé » ou « mollière », qui est une bande de végétation halophile comme la salicorne qui pousse sur l’espace qui n’est recouvert que quelques jours par an pendant les grandes marées ou les tempêtes. — (« Chapitre 6. Décrire et analyser les formes et aménagements littoraux », Le commentaire de carte topographique. Méthodes et applications, sous la direction de Tiano Camille, Loïzzo Clara. Armand Colin, 2022, pages 177-209)

Apparentés étymologiques modifier

Hyperonymes modifier

Antonymes modifier

Vocabulaire apparenté par le sens modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier