Français modifier

Étymologie modifier

(XVIIIe siècle) Dérivé de déléguer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

indélégable \ɛ̃.de.le.ɡabl\

  1. Qu’on ne saurait déléguer.
    • La Tradition ne renferme aucun Décret qui déclare la Jurisdiction Curiale indélégable à un autre Curé, & qui défende au délégué d’user de la délégation sans le licet de l’Évêque. — (Examen du décret du concile de Trente, sur l’approbation des confesseurs, tome premier, 1784, page 221)
    • Pour eux, comme pour Rousseau, la souveraineté populaire est « imprescriptible, inaliénable, indélégable ». Son exercice ne saurait souffrir de restriction : les sans-culottes entendent en jouir dans sa totalité. — (Albert Soboul, Paysans, sans-culottes et Jacobins, Libraire Clavreuil, Paris, 1966, page 208)
    • Cette explication est au demeurant corroborée par l’affirmation, de la part du Conseil d’État, du caractère indélégable des services publics dont le nature même exclut la délégation. — (Gweltaz Eveillard, L’interdiction du renoncement anticipé par l’administration, in Le renoncement en droit public, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, 2021, page 188)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Anagrammes modifier

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Références modifier

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (indélégable)