Français modifier

Étymologie modifier

Dérivé de dévider, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Attestations historiques modifier

  • (XVIe siècle) Le coucou estant percé, les filets de la soie se treuvent tronçonnés, par consequent indevidables et intirables. — (Olivier de Serres, 490)

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
indévidable indévidables
\ɛ̃.de.vi.dabl\

indévidable \ɛ̃.de.vi.dabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Textile) Qu’on ne peut pas dévider.
    • Le fil encore un peu fluide s’agglomère sur lui-même en durcissant. Le travail est d’ailleurs de plus en plus serré vers le centre, et à la fin il devient indévidable et constitue la coste ou frison. — (Marius Moyret, Traité de teinture des soies, H. Storck, Lyon, 1877, page 59)
    • Il n’est donc pas surprenant que beaucoup de non-initiés ignorent encore, que 30 % seulement de la production mondiale de la soie sont employés à la fabrication de la soie classique, tandis que le reste, plus ou moins indévidable, est éfaufilé et traité comme le sont la laine et le coton. — (Paul Küller, Soies sauvages d'Afrique - Importance pour l’industrie textile en général et pour le développement économique, African Silk Corporation, Londres, 1914, page 11)
    • Des cocons, traités trop tardivement dont le papillon s’est échappé, des doupions, cocons bataillés entre deux larves, rendus indévidables, les cocons piqués, c’est-à-dire ouverts par des insectes dévorer la chrysalide, les muscardinés, atteints par la maladie qui tue la chrysalide, [...] — (Christine Machureau, Mémoire du Nil, Éditions du 38, Toulouse, 2021, page 207)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

Tout ou partie de cet article est extrait du Dictionnaire de la langue française, par Émile Littré (1872-1877), mais l’article a pu être modifié depuis. (indévidable)