Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Dérivé de questionner, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
inquestionnable inquestionnables
\ɛ̃.kɛs.tjɔ.nabl\

inquestionnable \ɛ̃.kɛs.tjɔ.nabl\ masculin et féminin identiques

  1. Qui ne peut pas être questionné, mis en question.
    • Et comme Augustin tirant de sa possibilité d’erreur l’inquestionnable certitude de son existence et, « derechef », de celle de Dieu; [...] Feuerbach tira de sa certitude de l’existence de l’homme - dont il n’avait, lui, jamais douté ni méthodologiquement feint de le faire - l’inquestionnable certitude de l’inexistence de Dieu [...]. — (Louis Sala-Molins, Sodome: Exergue à la philosophie du droit, Albin Michel, 1991, page 171)
    • Parce que la forme d’une œuvre d’art semble toujours exprimer quelque chose d’inquestionnable, nous n’atteignons ordinairement une claire compréhension de ces énoncés formels que lorsque l’inquestionnable a été questionné et lorsque l’évidence est devenue problématique. — (Peter Szondi, Théorie du drame moderne, traduction de Sibylle Muller, Circé, 2006)
    • Pour dépasser l’alternative entre un amour de soi inquestionnable, donné, évident, et un amour de soi impossible, qui sous-entendrait carrément que l’on est, au mieux, incapable d’être aimé par un autre, au pire, dans la haine de soi, plusieurs tutoriels sont disponibles. — (Géraldine Mosna-Savoye, S’aimer soi-même… ou pas , émission Le journal de la philo, franceculture.fr, 4 octobre 2019)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 275.