Français modifier

Étymologie modifier

(1842)[1] Dérivé de suborner, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
insubornable insubornables
\ɛ̃.sy.bɔʁ.nabl\

insubornable \ɛ̃.sy.bɔʁ.nabl\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Que l’on ne peut pas suborner.
    • Et la raison qui n’a presque plus rien à faire devant cette volonté, séduite et livrée à la recherche de biens indigne d’elle, se replie inflexible et devient ce témoin insubornable et accusateur qui est la conscience, la conscience morale. — (Antonin de Roaldès, Les penseurs du jour et Aristote, Charles Douniol, Paris, 1869, pages 265-266)
    • Niant la réalité de la découverte faite à Saint-Domingue, l’Académie d’histoire s’en prend surtout à la planchette d’argent. C’est que cette plaque d’argent est là, imposante attestation, insubornable témoin de la réalité. Que lui objecter qui soit rationnel ? — (Antoine-François-Félix Roselly de Lorgues, Histoire posthume de Christophe Colomb, E. Perrin, Paris, 1885, page 309)
    • Dans ces ouvrages, qui se rapportent tous à l’auteur lui-même, apparaissent plus clairement la nudité de sa pensée, son « fond insubornable » , comme dit Ortega y Gasset, son lyrisme et jusqu’à son sens du pittoresque. — (Revue Le Disque vert, 1ère année, n° 2, juin 1922, page 382)

Synonymes modifier

Traductions modifier

Références modifier

  1. Figure dans la première édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1842, page 284.