Français modifier

Étymologie modifier

(1791)[1] Dérivé de suppléer, avec le préfixe in- et le suffixe -able.

Adjectif modifier

Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
insuppléable insuppléables
\ɛ̃.sy.ple.abl\

insuppléable \ɛ̃.sy.ple.abl\

  1. (Didactique) Que rien ne peut suppléer.
    • L’effort principal de M. Blondel, en ces dernières années, a été d’établir au contraire que la connaissance discursive présente un caractère naturel et comporte, en même temps qu’une fonction utilitaire, une portée spéculative ; qu’elle joue un rôle méthodologique et métaphysique insuppléable pour nous ; qu’elle importe à la solidité de la pensée, en même temps qu’elle fonde la distinction et l’union des esprits. — (Paul Archambault, La théorie de la connaissance dans la philosophie de Maurice Blondel, dans la Revue néo-scolastique de philosophie, n° 26, Louvain, 1930, page 178)
    • De même, l’esseulement insuppléable et silencieux où se trouve la parole est uniment celle d’un soi, esseulé et mortel, et d’un rapport à autrui inhérent à cet esseulement, l’autre, également mortel, dans une même langue, donc la langue nationale. — (Philippe Verstraten, Le dernier dieu de Heidegger , dans Po&sie, n° 147, Belin, 2014)
    • Voilà pourquoi la propriété, selon Daunou, demeure, au sein d’un vaste empire « le principe insuppléable de l’unité, de l’activité, de l’abondance et de la prospérité nationale ». — (Gérard Minart, Pierre Daunou : un libéral modéré au temps du fanatisme, dans Laissons Faire, n° 8, janvier 2014)

Antonymes modifier

Traductions modifier

Prononciation modifier

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Références modifier

  1. Journal de la cour et de la ville, n° 8, Paris, 8 janvier 1791, page 58.