Étymologie

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Du russe кнут, knout (« fouet »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
knout knouts
\knut\

knout \knut\ masculin

  1. Supplice du fouet en Russie tsariste.
    • Le supplice du knout.
    • Donner le knout.
  2. Fouet.
    • Le malheureux mourut sous les coups du knout.
    • ...entre ces larges épaules, il y avait place pour cent coups de cravache, — ou de knout. — (Paul Féval, Les Mystères de Londres, 1844)
    • — Ne vois-tu pas, maman, que c’est un Polonais tellement fait au knout, que Bette lui rappelle cette petite douceur de sa patrie. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • M. Blokh en avait autrefois gagné le noyau en fournissant à l’armée russe des riz dont l’empire des Indes lui-même aurait refusé de nourrir ses administrés en temps de famine ; et même cela lui avait valu, au front de ces troupes qu’il avait failli affamer, une promenade du matin, en pyjama, et dont un knout rythmait l’allure. — (Paul-Jean Toulet, Mon Amie Nane, 1922)
    • Huâ ! Huâ !… (Varichkine eut une rire qui résonnait comme des claquements de knout.) — (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 59)
    • Ni les proclamations programmatiques, ni l’ « idéologie », ni le knout, ni l’hôpital psychiatrique ne suffisent pour le déclencher. — (Cornélius Castoriadis, Devant la Guerre, Œuvres complètes, Guerre et Théories de la Guerre,volume VI, Éditions du Sandre, page 229)

Traductions

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Prononciation

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Voir aussi

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  • knout sur l’encyclopédie Wikipédia  

Références

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Étymologie

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Du russe кнут, knut (« fouet »).

Nom commun

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Singulier Pluriel
knout
\naʊt\
knouts
\naʊts\

knout

  1. Knout.

Prononciation

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